L’Europe se divise toujours plus : d’un côté, la rigueur budgétaire allemande, de l’autre, la France prône un relâchement de l’étau.
Où va l’Europe budgétaire ?
Les inégalités au sein de la zone euro en matière de politique budgétaire atteignent désormais des sommets. Alors que l'Allemagne annonce avoir réalisé un excédent budgétaire de 1,1 % au premier semestre 2014, la France avoue à demi-mot qu’elle ne pourra pas respecter ses engagements.
Malgré les appels du pied de la France à un relâchement de la politique budgétaire, l’Allemagne continue de marteler qu’il n’y aura pas de changement de cap en Europe.
L’Allemagne avance ses pions
Pour se faire comprendre, elle n’hésite pas à durcir le ton. La semaine dernière, elle remettait à sa place Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), après qu’il ait insinué que les États européens devraient profiter de la politique monétaire accommodante pour investir plus dans leur économie. L’Allemagne a surtout réussi à placer un libéral à la tête de l’Europe, le Premier ministre polonais, Donald Tusk.
Pour autant, l’Hexagone ne s’avoue pas vaincu. Le Président français, avec le soutien de son homologue italien, a réussi à programmer deux sommets sur la croissance et l’emploi cet automne. Le bras de fer ne fait donc que commencer, mais que l’on se le dise, l’Allemagne est sans contexte mieux armée pour remporter la bataille. Son bilan économique plaide en sa faveur. De plus, elle a réussi à améliorer ses relations avec l’Espagne, faisant du Premier ministre conservateur Mariano Rajoy un précieux allié.
Le malheur des uns…
Ce qui pourrait sauver la France ? La croissance chaotique de l’Allemagne. Au deuxième trimestre, le produit intérieur brut allemand a baissé de 0,2 %, après une hausse de seulement 0,7 % au premier trimestre. Plus inquiétant pour l’économie allemande, l’investissement affichait un recul de 2,3 %. Dans le secteur de la construction, la baisse atteignait même 4,3 %. Si ces chiffres venaient à se répéter, l’Allemagne pourrait revenir sur sa stratégie. Une aubaine pour la France.
Malgré les appels du pied de la France à un relâchement de la politique budgétaire, l’Allemagne continue de marteler qu’il n’y aura pas de changement de cap en Europe.
L’Allemagne avance ses pions
Pour se faire comprendre, elle n’hésite pas à durcir le ton. La semaine dernière, elle remettait à sa place Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), après qu’il ait insinué que les États européens devraient profiter de la politique monétaire accommodante pour investir plus dans leur économie. L’Allemagne a surtout réussi à placer un libéral à la tête de l’Europe, le Premier ministre polonais, Donald Tusk.
Pour autant, l’Hexagone ne s’avoue pas vaincu. Le Président français, avec le soutien de son homologue italien, a réussi à programmer deux sommets sur la croissance et l’emploi cet automne. Le bras de fer ne fait donc que commencer, mais que l’on se le dise, l’Allemagne est sans contexte mieux armée pour remporter la bataille. Son bilan économique plaide en sa faveur. De plus, elle a réussi à améliorer ses relations avec l’Espagne, faisant du Premier ministre conservateur Mariano Rajoy un précieux allié.
Le malheur des uns…
Ce qui pourrait sauver la France ? La croissance chaotique de l’Allemagne. Au deuxième trimestre, le produit intérieur brut allemand a baissé de 0,2 %, après une hausse de seulement 0,7 % au premier trimestre. Plus inquiétant pour l’économie allemande, l’investissement affichait un recul de 2,3 %. Dans le secteur de la construction, la baisse atteignait même 4,3 %. Si ces chiffres venaient à se répéter, l’Allemagne pourrait revenir sur sa stratégie. Une aubaine pour la France.