Le spécialiste de la capture mobile d'images plaide pour la fin du back office tel que nous le connaissons. Place au service !
Alexis Vernières (Kofax) : « Le traitement des documents va devenir un service »
Décideurs. La technologie annonce-t-elle la fin de la bureaucratie ?
Alexis Vernières. Tous les services nécessitent la constitution de dossiers, de déclaratifs et de formulaires. Dans ce sens, l’administration restera une bureaucratie. Cependant, nous parions sur le besoin d’autonomie de l’utilisateur final, une autonomie permise par les smartphones. Le traitement des documents était une fonction du back office, il va devenir un service. La question est de savoir comment relier l’utilisateur et le back office alors que ce dernier n’est pas fait pour être en interface directe avec lui. Ne pourrait-on pas avoir des applications qui permettent aux utilisateurs d’interagir en multicanal ?
Décideurs. Qu’entendez-vous par multicanal ?
A. V. Malgré le smartphone, les gens auront toujours besoin du courrier, du mail, du fax et d’une hotline. Le vrai enjeu pour les technologies mobiles est de s’adapter aux autres canaux. Les géants de l’IT n’ont pas les technologies mobiles, et les sociétés du mobile ne maîtrisent pas les aspects infrastructure : nous sommes à la croisée de ces mondes, et sommes donc en bonne position face à la concurrence pour accompagner les entreprises dans leur transition de l’administratif vers le service.
Décideurs. Quelles sont les innovations d’usage que permet la capture d’images ?
A. V. Nous commercialisons par exemple auprès des banques un service qui permet d’identifier un document photographié avec un smartphone. Les fichiers sont transmis au banquier via l’application mobile. C’est la même technologie que nous utilisons dans les services de back-office. La banque certifie que le document est reçu, exploitable et libre. Les impacts peuvent devenir très importants pour l’entreprise. Nous accompagnons ainsi une association des banques de dépôt espagnoles qui ont souhaité abandonner tout contrat papier. Comme en France, la preuve et l’acceptation du document électronique dépendent de l’appréciation du juge, ce qui a pu faire croire que cette révolution générerait des contentieux aléatoires. Or ces caisses de dépôt gèrent aujourd’hui 700 millions de contrats électroniques en un nombre infinitésimal de contentieux : seuls trois procédures ont été menés à leur terme pour invalider la légalité des documents. La sécurité juridique est donc assurée.
Alexis Vernières. Tous les services nécessitent la constitution de dossiers, de déclaratifs et de formulaires. Dans ce sens, l’administration restera une bureaucratie. Cependant, nous parions sur le besoin d’autonomie de l’utilisateur final, une autonomie permise par les smartphones. Le traitement des documents était une fonction du back office, il va devenir un service. La question est de savoir comment relier l’utilisateur et le back office alors que ce dernier n’est pas fait pour être en interface directe avec lui. Ne pourrait-on pas avoir des applications qui permettent aux utilisateurs d’interagir en multicanal ?
Décideurs. Qu’entendez-vous par multicanal ?
A. V. Malgré le smartphone, les gens auront toujours besoin du courrier, du mail, du fax et d’une hotline. Le vrai enjeu pour les technologies mobiles est de s’adapter aux autres canaux. Les géants de l’IT n’ont pas les technologies mobiles, et les sociétés du mobile ne maîtrisent pas les aspects infrastructure : nous sommes à la croisée de ces mondes, et sommes donc en bonne position face à la concurrence pour accompagner les entreprises dans leur transition de l’administratif vers le service.
Décideurs. Quelles sont les innovations d’usage que permet la capture d’images ?
A. V. Nous commercialisons par exemple auprès des banques un service qui permet d’identifier un document photographié avec un smartphone. Les fichiers sont transmis au banquier via l’application mobile. C’est la même technologie que nous utilisons dans les services de back-office. La banque certifie que le document est reçu, exploitable et libre. Les impacts peuvent devenir très importants pour l’entreprise. Nous accompagnons ainsi une association des banques de dépôt espagnoles qui ont souhaité abandonner tout contrat papier. Comme en France, la preuve et l’acceptation du document électronique dépendent de l’appréciation du juge, ce qui a pu faire croire que cette révolution générerait des contentieux aléatoires. Or ces caisses de dépôt gèrent aujourd’hui 700 millions de contrats électroniques en un nombre infinitésimal de contentieux : seuls trois procédures ont été menés à leur terme pour invalider la légalité des documents. La sécurité juridique est donc assurée.