Plus que de niveau d’entrée, Meeschaert parle d’enjeu patrimonial personnel et entrepreneurial.
Charles Bienaimé (Meeschaert) : «À l’image d’un médecin généraliste, un family office coordonne diff
Décideurs. Pouvez-vous nous expliquer le métier de family office ?
Charles Bienaimé. Un family office travaille main dans la main avec les différents conseils de son client, qu'il s'agisse d'avocats, d’experts-comptables ou encore de notaires, afin de pérenniser les différentes recommandations dans le temps. Lorsque nous rentrons en relation avec une famille, notre première démarche est d’identifier les projets et objectifs de chacun des membres pour définir un plan budgétaire qui inclut le financement du train de vie, la fiscalité et la réflexion à long terme sur la transmission du patrimoine. Ensuite, à l’image d’un médecin généraliste, nous coordonnons différents spécialistes afin d’assurer un accompagnement global et d’optimiser les coûts. Si le client ne dispose pas de conseils spécialisés, nous pouvons jouer un rôle de prescripteur. Le family office encadre, supervise, contrôle, compile et rend compte à son client toujours en respectant le plan de vie fixé. Chez Meeschaert Family Office, nous avons aussi mis en place un service de secrétariat particulier et une base documentaire afin de faciliter les démarches avec les différentes administrations.
Décideurs. À partir de quel niveau de patrimoine peut-on avoir accès aux services de family office ?
C. B. Chez Meeschaert Family Office, nous ne parlons pas de niveau d’entrée, nous souhaitons au contraire prendre en compte une notion plus relative, celle de l’enjeu patrimonial personnel et entrepreneurial détenu par la famille. Nos services sont accessibles lorsque celui-ci avoisine les quinze millions d’euros. De par notre ADN entrepreneurial, nous sommes prêts à nous engager aux côtés de ces familles dans une optique de long terme alors que les enjeux supervisés ne sont pas encore aussi significatifs. Même si le patrimoine de nos clients est à l’origine, souvent et quasiment exclusivement constitué de leur entreprise, nous souhaitons dès le début de notre relation mettre à leur disposition nos services de coordinateur et les aider à préparer au mieux la transmission de leur entreprise et, par précaution, à réfléchir au rééquilibrage progressif du patrimoine professionnel vers le patrimoine personnel. C’est cet accompagnement dans la durée qui permet d’instaurer une confiance et une proximité avec nos clients, indispensable dans notre métier.
Décideurs. Comment peut-on aujourd'hui offrir une prestation de conseil dans le temps quand la fiscalité est remise en question plusieurs fois par an ?
C. B. Notre veille permanente concrétisée par un suivi trimestriel (tableau de bord, bilan civil et fiscal…) nous permet de nous assurer que les solutions fiscales, juridiques et financières, nécessaires à l’optimisation des projets de la famille, sont toujours en adéquation avec leurs préoccupations. À mon sens, l'instabilité fiscale que nous vivons aujourd'hui en France engendre un climat anxiogène qui amène certains de nos concitoyens à réfléchir à une expatriation. Nous ne sommes pas nécessairement favorables à cette démarche et offrons souvent, par les solutions astucieuses que nous proposons, la possibilité de rendre supportable une fiscalité souvent perçue comme excessive. Nous incitons nos clients à placer leur patrimoine au service de leurs projets qui ne peuvent se résumer à la seule optimisation fiscale.
Décideurs. Paris est-elle une place compétitive pour les family offices face à Londres, Genève ou même les îles Britanniques ?
C. B. Nos clients et leur famille sont de plus en plus cosmopolites et il est donc nécessaire de conjuguer la connaissance d’une fiscalité locale avec celle d’une fiscalité internationale. L’accompagnement devient ainsi global, c’est une question de compétence (moyens techniques et humains) que Meeschaert Family Office, fort d’une dizaine d’années d’expérience, met au service de ses clients tant en France qu’à travers nos entités basées à New York et à Bruxelles.
Charles Bienaimé. Un family office travaille main dans la main avec les différents conseils de son client, qu'il s'agisse d'avocats, d’experts-comptables ou encore de notaires, afin de pérenniser les différentes recommandations dans le temps. Lorsque nous rentrons en relation avec une famille, notre première démarche est d’identifier les projets et objectifs de chacun des membres pour définir un plan budgétaire qui inclut le financement du train de vie, la fiscalité et la réflexion à long terme sur la transmission du patrimoine. Ensuite, à l’image d’un médecin généraliste, nous coordonnons différents spécialistes afin d’assurer un accompagnement global et d’optimiser les coûts. Si le client ne dispose pas de conseils spécialisés, nous pouvons jouer un rôle de prescripteur. Le family office encadre, supervise, contrôle, compile et rend compte à son client toujours en respectant le plan de vie fixé. Chez Meeschaert Family Office, nous avons aussi mis en place un service de secrétariat particulier et une base documentaire afin de faciliter les démarches avec les différentes administrations.
Décideurs. À partir de quel niveau de patrimoine peut-on avoir accès aux services de family office ?
C. B. Chez Meeschaert Family Office, nous ne parlons pas de niveau d’entrée, nous souhaitons au contraire prendre en compte une notion plus relative, celle de l’enjeu patrimonial personnel et entrepreneurial détenu par la famille. Nos services sont accessibles lorsque celui-ci avoisine les quinze millions d’euros. De par notre ADN entrepreneurial, nous sommes prêts à nous engager aux côtés de ces familles dans une optique de long terme alors que les enjeux supervisés ne sont pas encore aussi significatifs. Même si le patrimoine de nos clients est à l’origine, souvent et quasiment exclusivement constitué de leur entreprise, nous souhaitons dès le début de notre relation mettre à leur disposition nos services de coordinateur et les aider à préparer au mieux la transmission de leur entreprise et, par précaution, à réfléchir au rééquilibrage progressif du patrimoine professionnel vers le patrimoine personnel. C’est cet accompagnement dans la durée qui permet d’instaurer une confiance et une proximité avec nos clients, indispensable dans notre métier.
Décideurs. Comment peut-on aujourd'hui offrir une prestation de conseil dans le temps quand la fiscalité est remise en question plusieurs fois par an ?
C. B. Notre veille permanente concrétisée par un suivi trimestriel (tableau de bord, bilan civil et fiscal…) nous permet de nous assurer que les solutions fiscales, juridiques et financières, nécessaires à l’optimisation des projets de la famille, sont toujours en adéquation avec leurs préoccupations. À mon sens, l'instabilité fiscale que nous vivons aujourd'hui en France engendre un climat anxiogène qui amène certains de nos concitoyens à réfléchir à une expatriation. Nous ne sommes pas nécessairement favorables à cette démarche et offrons souvent, par les solutions astucieuses que nous proposons, la possibilité de rendre supportable une fiscalité souvent perçue comme excessive. Nous incitons nos clients à placer leur patrimoine au service de leurs projets qui ne peuvent se résumer à la seule optimisation fiscale.
Décideurs. Paris est-elle une place compétitive pour les family offices face à Londres, Genève ou même les îles Britanniques ?
C. B. Nos clients et leur famille sont de plus en plus cosmopolites et il est donc nécessaire de conjuguer la connaissance d’une fiscalité locale avec celle d’une fiscalité internationale. L’accompagnement devient ainsi global, c’est une question de compétence (moyens techniques et humains) que Meeschaert Family Office, fort d’une dizaine d’années d’expérience, met au service de ses clients tant en France qu’à travers nos entités basées à New York et à Bruxelles.