Fondatrice et présidente de la septième société de capital-investissement au monde, Dominique Senequier revient sur les deals phares de l'année 2014 chez Ardian.
Dominique Senequier (Ardian) : « Mettre en place des stratégies transformatrices pour faire des cham
Décideurs. Plus de 50 milliards de dollars d’actifs sous gestion en 2014, comptez-vous connaître pareil succès en 2015 ?
Dominique Senequier. Nous venons de fêter le premier anniversaire d’Ardian, avec un bilan très positif : notre activité sur l’année écoulée est au-dessus de nos attentes. Nous gérons désormais 50 Md$, notamment grâce aux 11 Md$ que nous avons levés en 2014.
L’année 2015 sera une année de consolidation et de nouvelles levées de fonds. Notre métier est naturellement dépendant de l’économie mondiale, mais j’ai de bonnes raisons de rester confiante dans notre capacité à saisir les meilleures opportunités dans le contexte macro-économique actuel.
Décideurs. Vous avez connu une forte activité tant en matière d’investissements que de cessions en 2014. Comment l’expliquez-vous ?
D. S. Notre équipe fonds de fonds a profité d’un deal-flow secondaire de qualité pour déployer 10,8 Md$ en 2014 à travers dix transactions. L’activité a été très riche en matière d’acquisitions avec notamment des investissements dans NHV, une société de transport par hélicoptère, dans Vinci Park, gestionnaire de places de parking, et des prises de participation dans Acino, fabricant suisse de produits pharmaceutiques, et dans Multi Plan, société de service aux assureurs. De son côté, l’équipe private debt a participé au financement d’EAT et d’IMV (unitranche) et de Ceva (mezzanine). Sur le plan des ventes, nous avons notamment cédé notre participation dans Newrest, un groupe mondial spécialisé dans la restauration et les services à bord.
Décideurs. Quel est selon vous le portrait-robot d’une firme qui va intéresser vos collaborateurs ?
D.S. Nous adoptons une approche extrêmement prudente et sélective de l’investissement. Nous mettons l’accent sur des sociétés leaders sur leur marché national, et bénéficiant d’un management de grande qualité et d’une exposition à l’international. Notre objectif est de soutenir ces sociétés dans leurs développements à travers le monde, permettant ainsi de créer des emplois, de soutenir la croissance et d’assurer les meilleurs retours pour nos investisseurs. Nous identifions des entreprises dans lesquelles nous pouvons mettre en place des stratégies transformatrices pour en faire des champions internationaux, par croissance organique, mais également au moyen de build-up.
Décideurs. Quelles sont les transactions phares des douze derniers mois pour Ardian ?
D. S. Du côté des investissements directs, nous avons bénéficié de la bonne santé des entreprises de notre portefeuille ainsi que de la liquidité du marché pour réaliser de bonnes sorties comme celle du groupe agroalimentaire français Diana cédé à Symrise pour 1,3 Md€. J’en suis tout particulièrement fière car la société avait été acquise en 2007, juste avant la crise. Diana génère désormais plus de 50 % de ses ventes hors d’Europe et a vu son chiffre d’affaires passer de 254 M€ à 451 M€ en 2013. Nous sommes également satisfaits d’avoir été choisis dans le cadre de la rationalisation du portefeuille d’un des plus grands fonds souverains mondiaux. En effet, nous avons acquis un portefeuille représentant 3,7 Md$ d’engagements initiaux pour une taille actuelle de 2,38 Md$, soit la plus importante transaction secondaire jamais réalisée.
Dominique Senequier. Nous venons de fêter le premier anniversaire d’Ardian, avec un bilan très positif : notre activité sur l’année écoulée est au-dessus de nos attentes. Nous gérons désormais 50 Md$, notamment grâce aux 11 Md$ que nous avons levés en 2014.
L’année 2015 sera une année de consolidation et de nouvelles levées de fonds. Notre métier est naturellement dépendant de l’économie mondiale, mais j’ai de bonnes raisons de rester confiante dans notre capacité à saisir les meilleures opportunités dans le contexte macro-économique actuel.
Décideurs. Vous avez connu une forte activité tant en matière d’investissements que de cessions en 2014. Comment l’expliquez-vous ?
D. S. Notre équipe fonds de fonds a profité d’un deal-flow secondaire de qualité pour déployer 10,8 Md$ en 2014 à travers dix transactions. L’activité a été très riche en matière d’acquisitions avec notamment des investissements dans NHV, une société de transport par hélicoptère, dans Vinci Park, gestionnaire de places de parking, et des prises de participation dans Acino, fabricant suisse de produits pharmaceutiques, et dans Multi Plan, société de service aux assureurs. De son côté, l’équipe private debt a participé au financement d’EAT et d’IMV (unitranche) et de Ceva (mezzanine). Sur le plan des ventes, nous avons notamment cédé notre participation dans Newrest, un groupe mondial spécialisé dans la restauration et les services à bord.
Décideurs. Quel est selon vous le portrait-robot d’une firme qui va intéresser vos collaborateurs ?
D.S. Nous adoptons une approche extrêmement prudente et sélective de l’investissement. Nous mettons l’accent sur des sociétés leaders sur leur marché national, et bénéficiant d’un management de grande qualité et d’une exposition à l’international. Notre objectif est de soutenir ces sociétés dans leurs développements à travers le monde, permettant ainsi de créer des emplois, de soutenir la croissance et d’assurer les meilleurs retours pour nos investisseurs. Nous identifions des entreprises dans lesquelles nous pouvons mettre en place des stratégies transformatrices pour en faire des champions internationaux, par croissance organique, mais également au moyen de build-up.
Décideurs. Quelles sont les transactions phares des douze derniers mois pour Ardian ?
D. S. Du côté des investissements directs, nous avons bénéficié de la bonne santé des entreprises de notre portefeuille ainsi que de la liquidité du marché pour réaliser de bonnes sorties comme celle du groupe agroalimentaire français Diana cédé à Symrise pour 1,3 Md€. J’en suis tout particulièrement fière car la société avait été acquise en 2007, juste avant la crise. Diana génère désormais plus de 50 % de ses ventes hors d’Europe et a vu son chiffre d’affaires passer de 254 M€ à 451 M€ en 2013. Nous sommes également satisfaits d’avoir été choisis dans le cadre de la rationalisation du portefeuille d’un des plus grands fonds souverains mondiaux. En effet, nous avons acquis un portefeuille représentant 3,7 Md$ d’engagements initiaux pour une taille actuelle de 2,38 Md$, soit la plus importante transaction secondaire jamais réalisée.