Les aides de l’État aux collectivités locales baisseront de 3,7 milliards d’euros en 2015.
Les villes en plein régime budgétaire
Après un recul de 1,5 milliard d’euros en 2014, les aides de l’État aux collectivités locales baisseront de 3,7 milliards d’euros en 2015. Une mauvaise nouvelle pour l’investissement public, dont 70 % des montants proviennent des collectivités publiques, et pour les villes, qui devront supporter la moitié de ces coupes budgétaires. Selon Jean-Luc Moudenc, président de l'Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et maire de Toulouse, le manque à gagner pour sa ville et son agglomération s’élève à 510 millions d’euros.
130 millions d’euros d’économies minimum pour Paris en 2015
En raison de budgets revus à la baisse, les villes sont obligées de réaliser des coupes dans leurs dépenses. Si en périodes électorales les maires n’aiment pas trop évoquer cela, ils sont désormais contraints d’en parler. À Paris, la maire Anne Hidalgo a annoncé un plan d’économies de 130 à 180 millions d’euros pour 2015. Gérard Collomb, édile de Lyon, n’est pas en reste puisqu’il a déclaré que l’agglomération lyonnaise allait réduire ses investissements de 200 millions, ceux-ci passant de 450 à 250 millions d’euros. À Bordeaux, Alain Juppé ne parle pas encore d’économies mais il a déjà annoncé une baisse de subventions et d’investissements de l’ordre de onze millions d’euros. Pour ne pas réduire leurs investissements, certaines communes préfèrent céder des terrains pour dégager des fonds. C’est notamment le cas de Reims et de Nice.
Les villes de plus petites tailles ne font pas exception. Dans une enquête réalisée par l’association Villes de France, 63 % des municipalités de plus de 15 000 habitants affirment diminuer leurs investissements en 2015, dont 18 % « fortement ». Du côté des dépenses, deux tiers des communes sont en train de mettre en place des mutualisations de services au niveau intercommunal. Une piste d’économies intéressantes puisque, toujours selon la même enquête, seulement 20 % des collectivités transfèrent ce type de service.
130 millions d’euros d’économies minimum pour Paris en 2015
En raison de budgets revus à la baisse, les villes sont obligées de réaliser des coupes dans leurs dépenses. Si en périodes électorales les maires n’aiment pas trop évoquer cela, ils sont désormais contraints d’en parler. À Paris, la maire Anne Hidalgo a annoncé un plan d’économies de 130 à 180 millions d’euros pour 2015. Gérard Collomb, édile de Lyon, n’est pas en reste puisqu’il a déclaré que l’agglomération lyonnaise allait réduire ses investissements de 200 millions, ceux-ci passant de 450 à 250 millions d’euros. À Bordeaux, Alain Juppé ne parle pas encore d’économies mais il a déjà annoncé une baisse de subventions et d’investissements de l’ordre de onze millions d’euros. Pour ne pas réduire leurs investissements, certaines communes préfèrent céder des terrains pour dégager des fonds. C’est notamment le cas de Reims et de Nice.
Les villes de plus petites tailles ne font pas exception. Dans une enquête réalisée par l’association Villes de France, 63 % des municipalités de plus de 15 000 habitants affirment diminuer leurs investissements en 2015, dont 18 % « fortement ». Du côté des dépenses, deux tiers des communes sont en train de mettre en place des mutualisations de services au niveau intercommunal. Une piste d’économies intéressantes puisque, toujours selon la même enquête, seulement 20 % des collectivités transfèrent ce type de service.