L’obligation légale de reporting extrafinancier fait évoluer le monde de l’audit et de l’expertise comptable. Certains cabinets en ont d’ailleurs fait leur cheval de bataille.
La RSE a le vent en poupe
Les sociétés de plus de 500 salariés et de cent millions d’euros de chiffre d’affaires sont soumises à compter de l’exercice 2014 au principe de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en vertu de l’article 225 de la loi Grenelle 2. Parmi les obligations qui leur incombent, figure la publication de leurs données sociales, environnementales et sociétales dans leur rapport de gestion. La directive européenne du 15 avril 201S4, applicable en 2017, vient d’ailleurs renforcer le caractère obligatoire du reporting extrafinancier.
Concrètement, l’obligation de publication en France concerne vingt-neuf indicateurs (quarante-deux pour les sociétés cotées) utilisés aux fins de vérifier le respect de la RSE. Ces données doivent être préalablement vérifiées par un organisme tiers indépendant (OTI) accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC). L’objectif est de garantir la confiance des parties prenantes dans les données publiées.
Le cabinet Dauge et Associés est l’un des tout premiers cabinets d’audit bénéficiant de cette accréditation et habilité à auditer les données RSE des entreprises. Pascal Gillette, président du Cabinet Dauge, estime que « la comptabilité, telle qu’elle est aujourd’hui, offre une vision incomplète de la réalité économique d’une entreprise ». Par conséquent, « le reporting extrafinancier complète l’information financière et donne une image de l’entreprise plus conforme à sa réalité, en prenant mieux en compte, par exemple, la qualité des actifs immatériels ». Pour Sarah Guéreau, associée du cabinet Dauge et responsable technique du pôle RSE, l’atout principal du nouveau procédé réside dans « l’analyse poussée qui est faite des parties prenantes à une opération économique donnée : les fournisseurs, revendeurs, filiales, associations ou collectivités… ». Tout est finalement passé au crible. Aujourd’hui, avec seulement une dizaine d’acteurs accrédités pour 3 500 entreprises soumises à ce reporting extrafinancier, la route semble dégagée pour ces avant-gardistes.
Concrètement, l’obligation de publication en France concerne vingt-neuf indicateurs (quarante-deux pour les sociétés cotées) utilisés aux fins de vérifier le respect de la RSE. Ces données doivent être préalablement vérifiées par un organisme tiers indépendant (OTI) accrédité par le Comité français d’accréditation (COFRAC). L’objectif est de garantir la confiance des parties prenantes dans les données publiées.
Le cabinet Dauge et Associés est l’un des tout premiers cabinets d’audit bénéficiant de cette accréditation et habilité à auditer les données RSE des entreprises. Pascal Gillette, président du Cabinet Dauge, estime que « la comptabilité, telle qu’elle est aujourd’hui, offre une vision incomplète de la réalité économique d’une entreprise ». Par conséquent, « le reporting extrafinancier complète l’information financière et donne une image de l’entreprise plus conforme à sa réalité, en prenant mieux en compte, par exemple, la qualité des actifs immatériels ». Pour Sarah Guéreau, associée du cabinet Dauge et responsable technique du pôle RSE, l’atout principal du nouveau procédé réside dans « l’analyse poussée qui est faite des parties prenantes à une opération économique donnée : les fournisseurs, revendeurs, filiales, associations ou collectivités… ». Tout est finalement passé au crible. Aujourd’hui, avec seulement une dizaine d’acteurs accrédités pour 3 500 entreprises soumises à ce reporting extrafinancier, la route semble dégagée pour ces avant-gardistes.