Malgré sa taille réduite et sa modeste présence à l’international, Centerview Partners s’est fait une place à Wall Street.
Centerview Partners : une petite qui deviendra grande
Conseil des plus grandes entreprises aux États-Unis
Parmi la quantité de conseils financiers aux États Unis, Centerview Partners se distingue des autres. Devenue un acteur clé dans le monde des affaires outre-Atlantique, cette banque d’investissement compte parmi sa longue liste de clients, plus de 20 % des cinquante compagnies ayant les plus grandes capitalisations boursières au monde. À l’heure actuelle, elle est, par exemple, un des conseillers stratégiques de Time Warner Cable lors de sa fusion avec Charter Communications, un deal annoncé fin mai pour un montant total de 78,7 MD$. Elle intervient également en tant que seul conseiller financier de Kraft dans sa fusion avec Heinz (58 MD$) et accompagne General Electric dans la cession de plus de 200 MD$ de ses actifs afin de sortir de la sphère financière et investir davantage dans la technologie. Depuis sa création en 2006, Centerview Partners est intervenue pour un volume total de transactions équivalent à un billion de dollars.
Une équipe expérimentée d’ex-banquiers à sa tête
Si son track record est fourni, en volume comme en valeur, c’est parce qu’une équipe d’anciens banquiers seniors se trouve à la tête de cette banque d’affaires. Elle est en effet dirigée par un groupe de vétérans issus des plus grands noms de Wall Street, chacun d’entre eux ayant fait le choix de fonder une boutique dédiée au conseil des firmes les plus influentes de la planète. Parmi les créateurs, on retrouve Robert A. Pruzan, ex-président de Wasserstein Perella, Blair W. Effron, ancien vice-président d’UBS, et Stephen Crawford qui était le co-président de Morgan Stanley (qui a démissionné en février 2013). Les associés de Centerview Partners forment une équipe expérimentée, dont la moyenne d’âge se situe autour de 50 ans et dont l’expérience dans le monde des affaires constitue un avantage majeur, même si les effectifs restent peu nombreux.
Une banque de petite taille
Malgré son influence, Centerview Partners demeure une petite structure dont l’impact à l’international est limité, comparée aux historiques banques américaines, présentes sur le marché depuis 200 ans et qui constituent ses principales concurrentes. Son équipe de trente associés et 250 collaborateurs n’est pas comparable à celle de JP Morgan, qui comptait plus de 26000 collaborateurs au début de la décennie ou Goldman Sachs avec 34000 collaborateurs actuellement. Concernant le développement à l’international, l’activité de Centerview Partners reste très centrée aux États Unis, puisqu’elle ne possède qu’un bureau à l’étranger (à Londres), alors que JP Morgan est présent dans soixante pays et Goldman Sachs détient des bureaux dans plus de vingt-sept pays.
A.L.
Parmi la quantité de conseils financiers aux États Unis, Centerview Partners se distingue des autres. Devenue un acteur clé dans le monde des affaires outre-Atlantique, cette banque d’investissement compte parmi sa longue liste de clients, plus de 20 % des cinquante compagnies ayant les plus grandes capitalisations boursières au monde. À l’heure actuelle, elle est, par exemple, un des conseillers stratégiques de Time Warner Cable lors de sa fusion avec Charter Communications, un deal annoncé fin mai pour un montant total de 78,7 MD$. Elle intervient également en tant que seul conseiller financier de Kraft dans sa fusion avec Heinz (58 MD$) et accompagne General Electric dans la cession de plus de 200 MD$ de ses actifs afin de sortir de la sphère financière et investir davantage dans la technologie. Depuis sa création en 2006, Centerview Partners est intervenue pour un volume total de transactions équivalent à un billion de dollars.
Une équipe expérimentée d’ex-banquiers à sa tête
Si son track record est fourni, en volume comme en valeur, c’est parce qu’une équipe d’anciens banquiers seniors se trouve à la tête de cette banque d’affaires. Elle est en effet dirigée par un groupe de vétérans issus des plus grands noms de Wall Street, chacun d’entre eux ayant fait le choix de fonder une boutique dédiée au conseil des firmes les plus influentes de la planète. Parmi les créateurs, on retrouve Robert A. Pruzan, ex-président de Wasserstein Perella, Blair W. Effron, ancien vice-président d’UBS, et Stephen Crawford qui était le co-président de Morgan Stanley (qui a démissionné en février 2013). Les associés de Centerview Partners forment une équipe expérimentée, dont la moyenne d’âge se situe autour de 50 ans et dont l’expérience dans le monde des affaires constitue un avantage majeur, même si les effectifs restent peu nombreux.
Une banque de petite taille
Malgré son influence, Centerview Partners demeure une petite structure dont l’impact à l’international est limité, comparée aux historiques banques américaines, présentes sur le marché depuis 200 ans et qui constituent ses principales concurrentes. Son équipe de trente associés et 250 collaborateurs n’est pas comparable à celle de JP Morgan, qui comptait plus de 26000 collaborateurs au début de la décennie ou Goldman Sachs avec 34000 collaborateurs actuellement. Concernant le développement à l’international, l’activité de Centerview Partners reste très centrée aux États Unis, puisqu’elle ne possède qu’un bureau à l’étranger (à Londres), alors que JP Morgan est présent dans soixante pays et Goldman Sachs détient des bureaux dans plus de vingt-sept pays.
A.L.