Les Bourses chinoises de Shenzhen et de Shanghai ont dépassé les 10 000 milliards de dollars de valorisation.
En un an, la Bourse de Shanghai a progressé de 152 % et celle de Shenzhen de 100 %. La Chine devient ainsi, au dépend du Japon, le deuxième pôle mondial de capitalisation boursière. Un nouveau succès pour les entreprises chinoises cotées qui avaient déjà réussi à prendre les quatre premières places du classement Forbes. Les États-Unis sont encore loin devant puisque le seul Nyse cumule 20 000 milliards de dollars. Et si l’on ajoute le Nasdaq, la valorisation atteint quelque 28 000 milliards de dollars. L’Europe est, elle, à la traîne. L’Euronext, qui intègre notamment la Bourse de Paris, atteint péniblément 3 500 milliards de dollars de capitalisation. Début 2012, elle était pourtant trois fois plus grande que celle Shenzhen, dorénavant largement passée devant avec 4 368 milliards de dollars de capitalisation.

Ce boom reste néanmoins très fragile car principalement porté par l’endettement des ménages chinois. Grâce à des taux bas, portés par la politique monétaire accomodante de la Banque centrale de l'empire du Mileu, de nombreux Chinois n’hésitent pas à s’endetter pour tenter leur chance en Bourse. Une transaction sur cinq serait ainsi réalisée en ayant recours à de la dette. Les investisseurs étrangers sont eux plus prudents. Après un mois de collecte record, sept milliards de dollars sont sortis la semaine dernière des fonds actions chinois.

V.P.

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