«?Nous ne travaillons pas seulement en Afrique, mais pour l’Afrique?»
Afrique : entretien avec Piet Faber, chief executive, ENS
Décideurs. Quel est l’ADN d’ENS ?
Piet Faber. ENS est le plus grand cabinet d’avocats en Afrique, avec plus de 550 praticiens (dont 175 associés) répartis entre nos six bureaux en Afrique du Sud, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda, et dans lesquels nous partageons les mêmes valeurs, «?une firme, une équipe?».
Nous ne sommes pas un réseau, une association ou une alliance de cabinets d’avocats mais avons intégré pleinement nos bureaux. Nous ne travaillons pas seulement en Afrique, mais pour l’Afrique. Cet ADN a été la clé de notre réussite et de sa différenciation sur le marché. En outre, notre valeur ajoutée est notre expérience de la gestion et de l’exécution de grandes opérations panafricaines avec des avocats anglophones et d’autres francophones, qualifiés dans plusieurs juridictions et connaissant notamment parfaitement le droit Ohada.
Décideurs. Cabinet d’origine sud-africaine, quels sont vos liens avec l’Afrique de l’Ouest ?
P. F. Nos clients sud-africains et asiatiques sont nombreux à vouloir développer leurs activités dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Il est indéniable que l’Afrique du Sud constitue une plateforme pour ces sociétés : les entreprises chinoises par exemple, préfèrent s’adresser directement à un cabinet africain international comme ENS plutôt que de passer par l’Europe. En vertu de notre position privilégiée en Afrique, nous conseillons nos clients en veillant à ce que ce travail se fasse dans les lieux et avec les personnes les mieux adaptés à chaque aspect de la transaction. En conservant toujours cet objectif, nous avons le projet de nous développer dans les principales places financières d’Afrique.
Décideurs. Comment voyez-vous évoluer le marché des avocats en Afrique du Sud ?
P. F. En moins de dix ans, le marché a vu l’arrivée d’au moins sept cabinets étrangers alors qu’aucun n’était avant présent. Cela n’a toutefois pas affecté significativement le paysage juridique puisque les mêmes structures locales sont encore et toujours considérées comme les meilleures. Si l’Afrique du Sud n’a pas connu la même ferveur pour les cabinets d’avocats internationaux comme en Australie, il ne fait aucun doute que son profil international gagne en maturité. Les cabinets internationaux qui voient en effet l’Afrique du Sud comme une porte d’entrée évidente sur le reste de l’Afrique seront confirmés dans leur vision aussi longtemps que le gouvernement sud-africain sera coopératif et mettra en œuvre efficacement les mesures proposées pour stimuler les investissements directs étrangers.
Lire L'Afrique dans la ligne de mire des avocats
Piet Faber. ENS est le plus grand cabinet d’avocats en Afrique, avec plus de 550 praticiens (dont 175 associés) répartis entre nos six bureaux en Afrique du Sud, au Burundi, au Rwanda et en Ouganda, et dans lesquels nous partageons les mêmes valeurs, «?une firme, une équipe?».
Nous ne sommes pas un réseau, une association ou une alliance de cabinets d’avocats mais avons intégré pleinement nos bureaux. Nous ne travaillons pas seulement en Afrique, mais pour l’Afrique. Cet ADN a été la clé de notre réussite et de sa différenciation sur le marché. En outre, notre valeur ajoutée est notre expérience de la gestion et de l’exécution de grandes opérations panafricaines avec des avocats anglophones et d’autres francophones, qualifiés dans plusieurs juridictions et connaissant notamment parfaitement le droit Ohada.
Décideurs. Cabinet d’origine sud-africaine, quels sont vos liens avec l’Afrique de l’Ouest ?
P. F. Nos clients sud-africains et asiatiques sont nombreux à vouloir développer leurs activités dans les pays d’Afrique de l’Ouest. Il est indéniable que l’Afrique du Sud constitue une plateforme pour ces sociétés : les entreprises chinoises par exemple, préfèrent s’adresser directement à un cabinet africain international comme ENS plutôt que de passer par l’Europe. En vertu de notre position privilégiée en Afrique, nous conseillons nos clients en veillant à ce que ce travail se fasse dans les lieux et avec les personnes les mieux adaptés à chaque aspect de la transaction. En conservant toujours cet objectif, nous avons le projet de nous développer dans les principales places financières d’Afrique.
Décideurs. Comment voyez-vous évoluer le marché des avocats en Afrique du Sud ?
P. F. En moins de dix ans, le marché a vu l’arrivée d’au moins sept cabinets étrangers alors qu’aucun n’était avant présent. Cela n’a toutefois pas affecté significativement le paysage juridique puisque les mêmes structures locales sont encore et toujours considérées comme les meilleures. Si l’Afrique du Sud n’a pas connu la même ferveur pour les cabinets d’avocats internationaux comme en Australie, il ne fait aucun doute que son profil international gagne en maturité. Les cabinets internationaux qui voient en effet l’Afrique du Sud comme une porte d’entrée évidente sur le reste de l’Afrique seront confirmés dans leur vision aussi longtemps que le gouvernement sud-africain sera coopératif et mettra en œuvre efficacement les mesures proposées pour stimuler les investissements directs étrangers.
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