72 % des sociétés européennes ont comptabilisé une dépréciation du goodwill en 2013, contre 41 % un an plus tôt.
La dépréciation du goodwill a diminué de 25 % en 2013
Selon une étude réalisée par la société d’évaluation financière Duff & Phelps en partenariat avec Merger Market, la dépréciation des écarts d’acquisition des sociétés du Stoxx Europe 600 s’élève à 49,6 milliards d’euros, soit une baisse d’environ 25 % par rapport aux 66,4 milliards enregistrés en 2012. Le goodwill représente la différence entre l'actif du bilan d'une entreprise et la somme de son capital immatériel et matériel valorisée au prix du marché.
12 milliards de dépréciation en France
72 % des sociétés européennes ont comptabilisé une dépréciation du goodwill en 2013, contre 41 % un an plus tôt. Les montants dépréciés sont toutefois de moindre ampleur. « Bien que le niveau de dépréciation global ait diminué en 2013, le contexte économique présage des temps difficiles pour la zone euro. Cela peut déclencher de nouvelles dépréciations du goodwill dans un avenir proche, en particulier pour ce qui concerne les groupes exposés à une importante activité en Europe », analyse Yann Magnan, managing director de Duff & Phelps en France et responsable de l’activité évaluation en Europe.
Toutes les entreprises ne sont pas logées à la même enseigne. Plus des deux tiers des dépréciations du goodwill ont été enregistrées dans trois secteurs : finance, services et technologies de l’information. Le secteur financier est le plus touché avec 17,2 milliards d’euros de dépréciation. D’un point de vue géographique, il existe aussi des inégalités. Les sociétés italiennes ont enregistré les dépréciations du goodwill les plus élevées en 2013 (16 milliards d’euros), suivies des entreprises anglaises (15 milliards d’euros) et françaises (12 milliards d’euros).
Méthodologie : Cette étude porte sur les données financières de la période 2011-2013 des sociétés du Stoxx Europe 600, qui comprend des grandes, moyennes et petites capitalisations boursières de dix-huit pays européens.
12 milliards de dépréciation en France
72 % des sociétés européennes ont comptabilisé une dépréciation du goodwill en 2013, contre 41 % un an plus tôt. Les montants dépréciés sont toutefois de moindre ampleur. « Bien que le niveau de dépréciation global ait diminué en 2013, le contexte économique présage des temps difficiles pour la zone euro. Cela peut déclencher de nouvelles dépréciations du goodwill dans un avenir proche, en particulier pour ce qui concerne les groupes exposés à une importante activité en Europe », analyse Yann Magnan, managing director de Duff & Phelps en France et responsable de l’activité évaluation en Europe.
Toutes les entreprises ne sont pas logées à la même enseigne. Plus des deux tiers des dépréciations du goodwill ont été enregistrées dans trois secteurs : finance, services et technologies de l’information. Le secteur financier est le plus touché avec 17,2 milliards d’euros de dépréciation. D’un point de vue géographique, il existe aussi des inégalités. Les sociétés italiennes ont enregistré les dépréciations du goodwill les plus élevées en 2013 (16 milliards d’euros), suivies des entreprises anglaises (15 milliards d’euros) et françaises (12 milliards d’euros).
Méthodologie : Cette étude porte sur les données financières de la période 2011-2013 des sociétés du Stoxx Europe 600, qui comprend des grandes, moyennes et petites capitalisations boursières de dix-huit pays européens.