Le groupe espérait lever 1,2 milliard d’euros lors de son introduction en Bourse. Loin du compte à la veille du bouclage, il préfère reporter l’opération.
Spie déchante
La plus grosse introduction en Bourse de l’année à Paris n’aura finalement pas lieu. Enfin, pas tout de suite. Face à la volatilité des marchés (le CAC 40 a perdu 7 % en trois semaines) et au manque d’appétit des investisseurs (de nombreux fonds européens subissent des retraits), Spie, groupe d’ingénierie électrique et de construction, a reporté son IPO. Une annonce qui ne surprend guère puisqu’à la veille de l’opération, le carnet d’ordre n’était pas encore entièrement couvert.
La mauvaise conjoncture n’est pas le seul facteur à expliquer cet échec. La fourchette de prix proposée, jugée élevée par de nombreux analystes, a calmé les ardeurs des investisseurs. Les performances des sociétés nouvellement cotées sont plutôt mauvaises en 2014. Selon Blackrock, société de gestion d’actifs, près d’un tiers des IPO cotent, après six mois, toujours au-dessous de leur prix de départ. Par ailleurs, d’après une source proche du dossier, les investisseurs américains ont également émis des doutes quant aux prévisions de croissance du groupe, le jugeant notamment trop dépendant d’un marché français en perte de vitesse.
La mauvaise conjoncture n’est pas le seul facteur à expliquer cet échec. La fourchette de prix proposée, jugée élevée par de nombreux analystes, a calmé les ardeurs des investisseurs. Les performances des sociétés nouvellement cotées sont plutôt mauvaises en 2014. Selon Blackrock, société de gestion d’actifs, près d’un tiers des IPO cotent, après six mois, toujours au-dessous de leur prix de départ. Par ailleurs, d’après une source proche du dossier, les investisseurs américains ont également émis des doutes quant aux prévisions de croissance du groupe, le jugeant notamment trop dépendant d’un marché français en perte de vitesse.