Au premier semestre, l’activité M&A a chuté à 33,4 milliards de dollars, d’après Thomson Reuters.
Net ralentissement des fusions-acquisitions en France
Les chiffres du premier semestre avancés par Thomson Reuters sont décevants : tandis que le M&A a grimpé de 34 % outre-Atlantique, il a chuté de 43 % en Europe à 220,9 milliards de dollars, un plus bas depuis 1997. L’activité française, en dépit d’un boom des opérations domestiques (+ 40 % à 8,2 milliards de dollars), a subi la baisse des acquisitions par des étrangers (- 7 % à 7,6 milliards) et surtout la dégringolade des acquisitions françaises à l’étranger (- 77 % à 5,4 milliards). Alors que les indicateurs restent favorables, c’est le contexte politique et fiscal qui effraie les investisseurs étrangers, pour certains. Plusieurs IPO de taille (Tarkett, Elior, etc.) pourraient changer la donne au second semestre.