Trois questions à la directrice générale adjointe de BPCE.
Marguerite Bérard-Andrieu (BPCE) : «La phase ascendante de BPCE depuis cinq ans est particulièrement
Décideurs. Avez-vous une anecdote où votre âge s’est révélé être une force ou un handicap dans l’exercice de vos fonctions ?
Marguerite Bérard-Andrieu. Oui, j’en ai même plusieurs. Celle qui a posteriori me fait le plus sourire remonte à mes premières fonctions à l’inspection des finances. J’étais à l’époque tout juste sortie de l’ENA. Une de mes premières missions était une vérification des services de la Comptabilité publique. C’est un audit inopiné et très normé au cours duquel les inspecteurs doivent d’abord procéder à un arrêté de caisse. Lors de mon premier audit, je suis arrivée lunettes sur le nez pour me donner plus de contenance et, selon la formule consacrée, j’ai annoncé au service qu’une vérification allait avoir lieu et leur ai demandé de débrancher leurs téléphones et leurs ordinateurs. Je pensais avoir été convaincante lorsque j’ai entendu : « Alors maintenant on prend les inspecteurs des finances au berceau ! » Évidemment, sur le moment vous en prenez pour votre grade mais c’était vrai et adapté à la situation. C’est un bon moyen de ne pas oublier l’humilité et j’en garde un bon souvenir.
Décideurs. Après la fonction publique, l’Élysée et la direction du cabinet de Xavier Bertrand alors ministre, qu’est-ce qui vous a poussée à rejoindre BPCE ?
M. B.- A. C’est d’abord la belle histoire qu’est le rapprochement des Banques populaires et des Caisses d’épargne depuis 2009. Les deux marques, qui sont parmi les préférées des Français tous secteurs d’activités confondus, ont un ancrage très fort dans notre paysage économique. L’alliance des deux et de nos filiales, au premier rang desquelles Natixis, permet d’écrire avec nos 115 000 collaborateurs le futur du groupe. La phase ascendante de BPCE depuis cinq ans est particulièrement stimulante et je suis fière d’avoir rejoint cette aventure, pleine de projets, il y a deux ans maintenant. C’est aussi une rencontre humaine : François Pérol et toute l’équipe du comité de direction générale - Jean-Yves Forel, Daniel Karyotis, Anne Mercier-Gallay et Laurent Mignon - forment une équipe soudée, qui fait les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux ! Ce qui est particulièrement agréable au quotidien. .
Décideurs. Leaders à moins de 40 ans, quel est votre prochain défi ?
M. B.- A. En décembre 2017, nous achèverons le plan stratégique « Grandir autrement » que nous avons lancé il y a à peine quelques mois. À cette date, si nous avons coché toutes les cases de notre roadmap (transformation digitale, développement de nos différents métiers, tels que l’asset management et la banque privée, présence accrue à l’international) nous pourrons être très fiers. C’est mon premier défi et je le partage avec 115 000 personnes ! Pour le reste, on verra...
Marguerite Bérard-Andrieu. Oui, j’en ai même plusieurs. Celle qui a posteriori me fait le plus sourire remonte à mes premières fonctions à l’inspection des finances. J’étais à l’époque tout juste sortie de l’ENA. Une de mes premières missions était une vérification des services de la Comptabilité publique. C’est un audit inopiné et très normé au cours duquel les inspecteurs doivent d’abord procéder à un arrêté de caisse. Lors de mon premier audit, je suis arrivée lunettes sur le nez pour me donner plus de contenance et, selon la formule consacrée, j’ai annoncé au service qu’une vérification allait avoir lieu et leur ai demandé de débrancher leurs téléphones et leurs ordinateurs. Je pensais avoir été convaincante lorsque j’ai entendu : « Alors maintenant on prend les inspecteurs des finances au berceau ! » Évidemment, sur le moment vous en prenez pour votre grade mais c’était vrai et adapté à la situation. C’est un bon moyen de ne pas oublier l’humilité et j’en garde un bon souvenir.
Décideurs. Après la fonction publique, l’Élysée et la direction du cabinet de Xavier Bertrand alors ministre, qu’est-ce qui vous a poussée à rejoindre BPCE ?
M. B.- A. C’est d’abord la belle histoire qu’est le rapprochement des Banques populaires et des Caisses d’épargne depuis 2009. Les deux marques, qui sont parmi les préférées des Français tous secteurs d’activités confondus, ont un ancrage très fort dans notre paysage économique. L’alliance des deux et de nos filiales, au premier rang desquelles Natixis, permet d’écrire avec nos 115 000 collaborateurs le futur du groupe. La phase ascendante de BPCE depuis cinq ans est particulièrement stimulante et je suis fière d’avoir rejoint cette aventure, pleine de projets, il y a deux ans maintenant. C’est aussi une rencontre humaine : François Pérol et toute l’équipe du comité de direction générale - Jean-Yves Forel, Daniel Karyotis, Anne Mercier-Gallay et Laurent Mignon - forment une équipe soudée, qui fait les choses sérieusement, sans se prendre au sérieux ! Ce qui est particulièrement agréable au quotidien. .
Décideurs. Leaders à moins de 40 ans, quel est votre prochain défi ?
M. B.- A. En décembre 2017, nous achèverons le plan stratégique « Grandir autrement » que nous avons lancé il y a à peine quelques mois. À cette date, si nous avons coché toutes les cases de notre roadmap (transformation digitale, développement de nos différents métiers, tels que l’asset management et la banque privée, présence accrue à l’international) nous pourrons être très fiers. C’est mon premier défi et je le partage avec 115 000 personnes ! Pour le reste, on verra...