Malgré une perte de près de 33 millions de dollars, la start-up de prêts entre particuliers a une nouvelle fois doublé son chiffre d’affaires en 2014. Et elle n'est pas moins ambitieuse pour 2015.
Lending Club : des résultats encourageants
Après le succès de son introduction en Bourse sur le New-York Stock Exchange qui lui a permis de lever 870 millions de dollars, Lending Club publie ses premiers résultats en tant qu’entreprise cotée. Comme prévu, son chiffre d’affaires et le montant des emprunts réalisés ont plus que doublé, affichant respectivement une croissance de 118 % et de 112 % en 2014. Avec 7,6 milliards de dollars de prêts arrangés depuis sa création en 2006 dont 1,4 milliard de dollars en 2014, la société fondée et dirigée par le Français Renaud Laplanche s’impose comme incontournable sur ce marché. Une ascension fulgurante rendue possible grâce à un positionnement unique : la société ne réalise aucun prêt et se rémunère uniquement sur les transactions réalisées entre particuliers sur sa plate-forme.
80 % de croissance en 2015
Seul point noir, la perte nette de 32,9 millions de dollars en 2014. Une nouvelle qui a fait plonger le cours de 14 % le jour de l’annonce. Pas de quoi inquiéter Renaud Laplanche qui avait vu le prix de l’action de sa société s’envoler de 56 % lors de son introduction en Bourse. Surtout, il sait que cette fluctuation n’est que temporaire, lui qui inscrit le développement de son groupe sur le long terme : « Toutes les sociétés exposées aux consommateurs, et davantage dans le domaine financier, mettent du temps avant de construire la confiance que leur accorde le marché » insistait-il déjà en juin dernier, lors des French American Business Awards.
Les analystes n’ont pas été surpris par ce déficit après les investissements conséquents réalisés par Lending Club pour soutenir sa croissance. Ce léger contretemps n’a d’ailleurs pas empêché Credit Suisse de donner un avis neutre sur le cours de Lending Club avec un objectif de 24 dollars par action, contre environ 20 dollars actuellement. La société, qui affiche une capitalisation boursière de neuf milliards d’euros, espère réaliser un chiffre d’affaires compris entre 370 et 380 millions de dollars en 2015, soit une progression d’environ 80 % sur un an. Avec un marché de 3 280 milliards de dollars de crédit à la consommation rien qu’aux Etats-Unis, les perspectives de croissance sont immenses.
Le défi de l’internationalisation
Renaud Laplanche ne souhaite pas se limiter au marché américain et affiche également ses ambitions à l’international. Après un premier partenariat avec Google, Lending Club vient de s’ouvrir les portes de la Chine en signant, début février, un accord avec Alibaba. La plate-forme de prêts permettra de financer les achats des PME américaines sur le site chinois d’e-commerce. Une internationalisation freinée en Europe par les difficultés réglementaires pour obtenir les agréments nécessaires.
V.P.
80 % de croissance en 2015
Seul point noir, la perte nette de 32,9 millions de dollars en 2014. Une nouvelle qui a fait plonger le cours de 14 % le jour de l’annonce. Pas de quoi inquiéter Renaud Laplanche qui avait vu le prix de l’action de sa société s’envoler de 56 % lors de son introduction en Bourse. Surtout, il sait que cette fluctuation n’est que temporaire, lui qui inscrit le développement de son groupe sur le long terme : « Toutes les sociétés exposées aux consommateurs, et davantage dans le domaine financier, mettent du temps avant de construire la confiance que leur accorde le marché » insistait-il déjà en juin dernier, lors des French American Business Awards.
Les analystes n’ont pas été surpris par ce déficit après les investissements conséquents réalisés par Lending Club pour soutenir sa croissance. Ce léger contretemps n’a d’ailleurs pas empêché Credit Suisse de donner un avis neutre sur le cours de Lending Club avec un objectif de 24 dollars par action, contre environ 20 dollars actuellement. La société, qui affiche une capitalisation boursière de neuf milliards d’euros, espère réaliser un chiffre d’affaires compris entre 370 et 380 millions de dollars en 2015, soit une progression d’environ 80 % sur un an. Avec un marché de 3 280 milliards de dollars de crédit à la consommation rien qu’aux Etats-Unis, les perspectives de croissance sont immenses.
Le défi de l’internationalisation
Renaud Laplanche ne souhaite pas se limiter au marché américain et affiche également ses ambitions à l’international. Après un premier partenariat avec Google, Lending Club vient de s’ouvrir les portes de la Chine en signant, début février, un accord avec Alibaba. La plate-forme de prêts permettra de financer les achats des PME américaines sur le site chinois d’e-commerce. Une internationalisation freinée en Europe par les difficultés réglementaires pour obtenir les agréments nécessaires.
V.P.
