En dépit de l’amélioration des bilans et des taux bas, les entreprises de l’indice parisien calent encore sur l’investissement.
C’est le talon d’Achille du Cac 40
C’est la principale conclusion tirée par les experts de Ricol Lasteyrie Corporate Finance : l’investissement des grands groupes n’a pas progressé en 2014. Dans son neuvième « Profil financier du CAC 40 » présenté mardi 23 juin, le cabinet de conseil constate sa stagnation à 83 milliards d’euros. Si on exclue les effets de périmètre, il est même en baisse de 10 % sur deux ans. « C’est le principal frein à une reprise plus vigoureuse de l’économie », estime Sonia Bonnet-Bernard, associée gérante.
Le contexte est pourtant plus que favorable. Les taux bas facilitent les levées de fonds. L’euro baisse. Et comme le note l’étude, les comptes s’assainissent avec un endettement en diminution de 6 % et des résultats nets en hausse de 32 % grâce à au ralentissement des dépréciations d’actifs.
Que manque-t-il ? Pour les entreprises du secteur de l’énergie, la baisse des prix du pétrole oblige à maîtriser le free cash flow. Pour les autres, c’est surtout la morosité économique qui freine les initiatives. La France, qui représente encore 29 % de leur chiffre d’affaires, n’a crû que de 0,4 % en 2014. Même scénario en Europe où les entreprises du CAC 40 réalisent en moyenne 51 % de leurs ventes, la zone euro n’affiche que 0,9 % de croissance.
Assis sur des réserves abondantes de cash, les barons de l’économie française pourraient toutefois accélérer les opérations de fusions-acquisitions, laissent entendre les associés en conclusion. Et quand on leur demande si l’activité du cabinet a été bonne au premier semestre 2015, ils admettent « ne pas s’être ennuyés ».
JHF
Le contexte est pourtant plus que favorable. Les taux bas facilitent les levées de fonds. L’euro baisse. Et comme le note l’étude, les comptes s’assainissent avec un endettement en diminution de 6 % et des résultats nets en hausse de 32 % grâce à au ralentissement des dépréciations d’actifs.
Que manque-t-il ? Pour les entreprises du secteur de l’énergie, la baisse des prix du pétrole oblige à maîtriser le free cash flow. Pour les autres, c’est surtout la morosité économique qui freine les initiatives. La France, qui représente encore 29 % de leur chiffre d’affaires, n’a crû que de 0,4 % en 2014. Même scénario en Europe où les entreprises du CAC 40 réalisent en moyenne 51 % de leurs ventes, la zone euro n’affiche que 0,9 % de croissance.
Assis sur des réserves abondantes de cash, les barons de l’économie française pourraient toutefois accélérer les opérations de fusions-acquisitions, laissent entendre les associés en conclusion. Et quand on leur demande si l’activité du cabinet a été bonne au premier semestre 2015, ils admettent « ne pas s’être ennuyés ».
JHF