Le taux de pauvreté a reculé, passant de 14,3 % en 2011 à 13,9 % en 2012.
Pourquoi il ne faut pas se réjouir de la baisse de la pauvreté
Selon l’Insee, le nombre de pauvres en France a légèrement baissé en 2012, passant de 8,7 millions à 8,5 millions. Mais il n’y a malheureusement pas de quoi se réjouir car il s’agit seulement d’un effet mécanique. En effet, selon l’Institut français, le seuil de pauvreté correspond à 60 % du revenu médian. Or, celui-ci est passé de 19 990 euros, en 2011, à 19 700 euros, en 2012. Résultat, le niveau de vie en dessous duquel le ménage est considéré comme pauvre a reculé à 987 euros par mois.
Le niveau de vie des 10 % de Français les plus pauvres a reculé de 1,2 %. Autrement dit, ceux qui sont pauvres le sont encore plus puisque la baisse est plus importante que celle du revenu médian (-1 %). Mais, comme dans le même temps, le revenu des 10 % les plus riches a diminué de 2 %, les inégalités se sont réduites. Ce n’est toutefois pas suffisant pour changer la tendance à plus long terme : depuis 1996, le revenu des 5 % des plus riches est en hausse de 22,3 % alors que le niveau de vie médian n’a augmenté que de 16,7 %.
Repère : Le niveau de vie des ménages est définit par l’Insee comme le revenu disponible après impôts et prestations sociales en fonction du nombre de personnes dans le foyer. Le revenu médian est celui qui partage la population en deux : 50 % gagnent moins et 50 % gagnent plus.
Le niveau de vie des 10 % de Français les plus pauvres a reculé de 1,2 %. Autrement dit, ceux qui sont pauvres le sont encore plus puisque la baisse est plus importante que celle du revenu médian (-1 %). Mais, comme dans le même temps, le revenu des 10 % les plus riches a diminué de 2 %, les inégalités se sont réduites. Ce n’est toutefois pas suffisant pour changer la tendance à plus long terme : depuis 1996, le revenu des 5 % des plus riches est en hausse de 22,3 % alors que le niveau de vie médian n’a augmenté que de 16,7 %.
Repère : Le niveau de vie des ménages est définit par l’Insee comme le revenu disponible après impôts et prestations sociales en fonction du nombre de personnes dans le foyer. Le revenu médian est celui qui partage la population en deux : 50 % gagnent moins et 50 % gagnent plus.