La moyenne des besoins en fonds de roulement des entreprises mondiales est en hausse de 2 % par rapport à 2012.
Des progrès restent à faire sur la gestion du BFR
Selon une récente étude du cabinet de conseil PriceWaterhouseCooper, une gestion optimisée du BFR permettrait aux entreprises d’économiser 11 % de leur chiffre d'affaires en moyenne. Cet indicateur des besoins en trésorerie, résultant des décalages entre les décaissements et les encaissements est plus faible pour les entreprises européennes. La croissance négative de l’Union européenne en 2013, de l’ordre de - 0,1 %, souligne la dépendance de l’indice BFR à l’activité économique. Pour l’Espagne et le Portugal, les délais de règlements des clients sont moins longs que la moyenne européenne et inférieurs à ceux de la France notamment. Les délais de paiements des fournisseurs des entreprises françaises excèdent de cinquante jours la moyenne européenne. Les secteurs sont différemment par la crise : les BFR les plus élevés s’observent dans les domaines de l’industrie et de la pharmacie en raison de stocks élevés tandis que les télécoms et le secteur pétrolier connaissent des besoins en fonds de roulement relativement faibles.