2015 sera l'année du mid-market pour HIG France selon son patron, Olivier Boyadjian.
Olivier Boyadjian (HIG Capital) : « En 2015, nous serons confirmés dans notre position d’acteur mid-
Décideurs. Dans quel cadre l’acquisition d’Aviapartner l’an dernier a-t-elle été réalisée?
Olivier Boyadjian. Nous nous sommes rapprochés directement de 3i pour leur présenter une offre de reprise, sans banque d’affaires, de gré à gré. Le secteur des services aéroportuaires est en plein développement et à ce titre nous intéresse tout particulièrement. Aviapartner est une société de taille importante bénéficiant d’une réelle capacité de croissance organique et idéalement positionnée pour constituer une plate-forme majeure de consolidation de son marché. D’ailleurs, deux semaines seulement après avoir réalisé l’acquisition d’Aviapartner, nous avons effectué une première consolidation avec le rachat d’AMC Groupe. La cible a apporté une cinquantaine de millions d’euros de revenus à Aviapartner portant son chiffre d’affaires à plus de 400 millions d'euros. Aujourd’hui, l’entreprise est le troisième acteur indépendant européen de son marché.
Décideurs. Où en êtes-vous sur le deal Davigel ?
O. B. Sur l’opération Davigel, filiale de Nestlé, nous étions en concurrence avec des industriels et des acteurs classiques du LBO tels qu’Ardian, PAI ou CD&R, ce qui a consacré notre positionnement d’acteur de référence sur ce type d’opérations, même si au dernier moment nous n’avons pas été retenus par le vendeur.
Décideurs. Quelle est votre feuille de route pour le second semestre 2015 ?
O. B. Nous continuerons à être très actifs. Fin mars, nous avons déjà annoncé le rapprochement de notre société Tres60 avec la société Monal Holding, leader français de la prestation technique audiovisuelle. Nous travaillons en ce moment sur plusieurs acquisitions de groupes internationaux de taille conséquente, tout en consacrant une part importante de nos ressources à de nombreux build-ups pour nos sociétés en portefeuille. C’est pour nous une priorité. Dans le monde des parcs d’attractions, nous avons déjà un certain nombre d’exclusivités signées qui devraient se concrétiser dans les prochaines semaines. Dans la même logique, nous travaillons activement à finaliser plusieurs acquisitions pour Aviapartner car notre objectif est que le groupe dépasse à court terme les 600 millions d'euros de chiffre d’affaires. Ce qui reste intéressant de noter, c’est que nous trouvons depuis quelques mois des entreprises réalisant plus de 500 millions d'euros de CA disposées à réfléchir avec nous à des associations partenariales génératrices de création de valeur. Je suis persuadé qu’en 2015, au regard des nombreuses opérations en cours, nous serons confirmés dans notre position d’acteur mid-market incontournable réalisant des opérations de premier plan.
Décideurs. Aucune cession à venir ?
O. B. La cession de l'une de nos participations ne sont pas particulièrement à l’ordre du jour. Nous sommes en pleine création de valeur sur notre portefeuille et nous souhaitons accélérer la cadence. Notre dernière vente remonte à juillet 2012, lorsque nous avions cédé Diam à LBO France. Pour autant, nous avons été approchés à plusieurs reprises par des acteurs d’importance, reconnaissant l’attrait de nos participations et souhaitant procéder à des acquisitions préemptives.
F. S.
Olivier Boyadjian. Nous nous sommes rapprochés directement de 3i pour leur présenter une offre de reprise, sans banque d’affaires, de gré à gré. Le secteur des services aéroportuaires est en plein développement et à ce titre nous intéresse tout particulièrement. Aviapartner est une société de taille importante bénéficiant d’une réelle capacité de croissance organique et idéalement positionnée pour constituer une plate-forme majeure de consolidation de son marché. D’ailleurs, deux semaines seulement après avoir réalisé l’acquisition d’Aviapartner, nous avons effectué une première consolidation avec le rachat d’AMC Groupe. La cible a apporté une cinquantaine de millions d’euros de revenus à Aviapartner portant son chiffre d’affaires à plus de 400 millions d'euros. Aujourd’hui, l’entreprise est le troisième acteur indépendant européen de son marché.
Décideurs. Où en êtes-vous sur le deal Davigel ?
O. B. Sur l’opération Davigel, filiale de Nestlé, nous étions en concurrence avec des industriels et des acteurs classiques du LBO tels qu’Ardian, PAI ou CD&R, ce qui a consacré notre positionnement d’acteur de référence sur ce type d’opérations, même si au dernier moment nous n’avons pas été retenus par le vendeur.
Décideurs. Quelle est votre feuille de route pour le second semestre 2015 ?
O. B. Nous continuerons à être très actifs. Fin mars, nous avons déjà annoncé le rapprochement de notre société Tres60 avec la société Monal Holding, leader français de la prestation technique audiovisuelle. Nous travaillons en ce moment sur plusieurs acquisitions de groupes internationaux de taille conséquente, tout en consacrant une part importante de nos ressources à de nombreux build-ups pour nos sociétés en portefeuille. C’est pour nous une priorité. Dans le monde des parcs d’attractions, nous avons déjà un certain nombre d’exclusivités signées qui devraient se concrétiser dans les prochaines semaines. Dans la même logique, nous travaillons activement à finaliser plusieurs acquisitions pour Aviapartner car notre objectif est que le groupe dépasse à court terme les 600 millions d'euros de chiffre d’affaires. Ce qui reste intéressant de noter, c’est que nous trouvons depuis quelques mois des entreprises réalisant plus de 500 millions d'euros de CA disposées à réfléchir avec nous à des associations partenariales génératrices de création de valeur. Je suis persuadé qu’en 2015, au regard des nombreuses opérations en cours, nous serons confirmés dans notre position d’acteur mid-market incontournable réalisant des opérations de premier plan.
Décideurs. Aucune cession à venir ?
O. B. La cession de l'une de nos participations ne sont pas particulièrement à l’ordre du jour. Nous sommes en pleine création de valeur sur notre portefeuille et nous souhaitons accélérer la cadence. Notre dernière vente remonte à juillet 2012, lorsque nous avions cédé Diam à LBO France. Pour autant, nous avons été approchés à plusieurs reprises par des acteurs d’importance, reconnaissant l’attrait de nos participations et souhaitant procéder à des acquisitions préemptives.
F. S.