Les rachats de crédit devraient être moins performants que ceux mis en place par les États-Unis.
Le plan de la BCE portera-t-il ses fruits ?
Pour savoir ce qui va se passer en Europe, on dit souvent qu’il suffit de regarder ce qui se déroule aux États-Unis. Les récentes décisions de la Banque centrale européenne (BCE) ne contredisent pas l’adage. Ainsi, alors que la Réserve fédérale américaine tend à arrêter ses achats d’actifs financiers, la BCE, elle, décide enfin de passer à l’action après plusieurs mois d’hésitation.
Le bilan de la BCE pourrait atteindre 3 000 milliards d’euros
L’institution va utiliser les marchés de titrisation. Bien que porteurs de la crise financière de 2007, ils sont aujourd’hui utilisés comme canaux de transmission pour la politique monétaire de la BCE car elle les juge plus réactifs. En plus d’accorder des prêts aux banques européennes, l’institution va acheter des crédits octroyés par les banques au secteur privé et qui sont échangeables sur les marchés financiers. La liste des actifs visés intégrera aussi les titres adossés à des crédits hypothécaires (RMBS). La BCE relancera aussi les achats d’obligations bancaires sécurisées. Une mesure qu’elle avait déjà prise en 2010 et 2011 pour faire face à la crise de la dette que subissait l’Europe. Résultat, le bilan de la BCE devrait passer de 2 000 milliards d'euros à près de 3 000 milliards.
Mais cette politique aura-t-elle les mêmes répercussions qu’aux États-Unis ? Pas sûr. Les particularités du marché européen des ABS (Asset Backed Securities) limitent son impact. Ce dernier est limité et la réglementation pèse sur les échanges. Les investisseurs qui achètent ces titres, comme les assureurs, doivent mettre d'importants capitaux propres en face. Et, malgré l’appel de la BCE et de la Banque d’Angleterre en début d’année pour assouplir la réglementation, cela ne risque pas de changer de sitôt. Pour le moment, rien n’a bougé et ce n’est pas l’Allemagne qui est contre ce plan de relance qui va accélérer les négociations.
Le bilan de la BCE pourrait atteindre 3 000 milliards d’euros
L’institution va utiliser les marchés de titrisation. Bien que porteurs de la crise financière de 2007, ils sont aujourd’hui utilisés comme canaux de transmission pour la politique monétaire de la BCE car elle les juge plus réactifs. En plus d’accorder des prêts aux banques européennes, l’institution va acheter des crédits octroyés par les banques au secteur privé et qui sont échangeables sur les marchés financiers. La liste des actifs visés intégrera aussi les titres adossés à des crédits hypothécaires (RMBS). La BCE relancera aussi les achats d’obligations bancaires sécurisées. Une mesure qu’elle avait déjà prise en 2010 et 2011 pour faire face à la crise de la dette que subissait l’Europe. Résultat, le bilan de la BCE devrait passer de 2 000 milliards d'euros à près de 3 000 milliards.
Mais cette politique aura-t-elle les mêmes répercussions qu’aux États-Unis ? Pas sûr. Les particularités du marché européen des ABS (Asset Backed Securities) limitent son impact. Ce dernier est limité et la réglementation pèse sur les échanges. Les investisseurs qui achètent ces titres, comme les assureurs, doivent mettre d'importants capitaux propres en face. Et, malgré l’appel de la BCE et de la Banque d’Angleterre en début d’année pour assouplir la réglementation, cela ne risque pas de changer de sitôt. Pour le moment, rien n’a bougé et ce n’est pas l’Allemagne qui est contre ce plan de relance qui va accélérer les négociations.