Près de quatre ans après sa dernière levée de fonds de neuf millions de dollars, Ifeelgoods, le pionnier de la distribution digitale de cadeaux, annonce un partenariat majeur avec le conglomérat japonais Itochu.
Michaël Amar (Ifeelgoods) : « Un partenariat d’un milliard de dollars de volume d’affaires ! »
« Cela faisait cinq ans qu’on prêchait dans le désert. » Michaël Amar, le cofondateur de la start-up Ifeelgoods récompensée par les FABA*, peut maintenant se réjouir grâce au partenariat conclu avec un géant du pays du soleil levant, Itochu. « C'est un partenariat d’un milliard de dollars de volume d’affaires ! », renchérit-il. Si le pionnier de la distribution digitale de cadeaux espère générer plusieurs dizaines de millions de dollars de marge nette, la firme japonaise devrait réaliser plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires grâce à ce contrat exclusif établi pour trois ans. Une aubaine pour le troisième plus grand conglomérat japonais dont les revenus dépassaient les 55 milliards de dollars en 2014.
L'accord permet, en effet, à Itochu d’opérer sous le nom d’ Ifeelgoods Japan auprès de tous ses clients. À commencer par ceux de l’enseigne Family Mart. Propriété du nippon, la troisième chaîne de magasin de proximité au Japon et ses 11 000 points de vente ont considérablement boosté la croissance du segment des cartes cadeaux. Ifeelgoods arrive donc à point nommé avec une solution digitale correspondant aux besoins de son nouveau partenaire.
Les Gafa sont séduits
Les deux fondateurs de la start-up, Michaël Amar et Dimitri Ducourtieux n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Ensemble, ils ont créé une agence média interactive (Agorad) et un réseau publicitaire (Daooda) revendus à Referencement.com en 2007. De cette expérience entrepreneuriale, ils ont pu constater que les profils intéressant les clients de leur agence média correspondaient aussi à des personnes friandes de jeux en ligne comme Farmville. De là vient l’idée d’Ifeelgoods : dématérialiser l’ensemble des cadeaux digitaux. Cinq ans plus tard, la start-up a réalisé deux levées de fonds pour un montant total de treize millions de dollars auprès de VCs tels que Kima Ventures, Idinvest Partners ou encore Otto Group. Elle a surtout évangélisé le marché en apportant une solution digitale à des acteurs possédant déjà un parc clients et des magasins physiques. Son business model séduit. À commencer par les Gafa qui ont mis le pied à l’étrier à la petite entreprise dont 40 % du chiffre d’affaires est réalisé aux Etats-Unis et 35 % en Europe.
Demain, le contrat signé avec Itochu ouvrira de nouveaux horizons, notamment en Asie où la start-up aura accès à un réseau de distribution gigantesque. Et Michaël Amar d’ajouter : « Si Ifeelgoods parvient à bien gérer un contrat comme celui-ci, elle sera armée pour le dupliquer à l’infini. »
« Nous prévoyons d’être rentables d’ici la fin de l’année »
Dans le viseur des deux fondateurs, cibler l’ensemble du marché et plus particulièrement les 80 % de clients qui apprécient encore les cadeaux physiques. « Notre solution pourra gérer tous les segments », annonce Michaël Amar qui, pour ne pas rompre avec le cœur de métier d’Ifeelgoods, pourrait choisir d’envoyer automatiquement les coordonnées du client à ses partenaires pour permettre également la livraison de cadeaux physiques. Une stratégie susceptible de doper le chiffre d’affaires de la start-up qui vise dix millions de dollars en 2015. Et Michaël Amar d’annoncer comme une cerise sur le gâteau : « Nous prévoyons d’être rentables d’ici la fin de l’année : je crois que l’on attendra ce moment-là pour faire une nouvelle levée de fonds. » De quoi aiguiser les appétits des fonds et des entreprises dans les prochains mois…
Émilie Vidaud et Sophia Sanni Soulé
* Lors de la seconde édition des FABA – qui récompense les meilleurs entrepreneurs, entreprises et exécutifs franco-américains implantés autour de San Francisco - Ifeelgoods a remporté le trophée d’or dans la catégorie « High Tech moins de vingt millions de dollars en revenus ou financement »
L'accord permet, en effet, à Itochu d’opérer sous le nom d’ Ifeelgoods Japan auprès de tous ses clients. À commencer par ceux de l’enseigne Family Mart. Propriété du nippon, la troisième chaîne de magasin de proximité au Japon et ses 11 000 points de vente ont considérablement boosté la croissance du segment des cartes cadeaux. Ifeelgoods arrive donc à point nommé avec une solution digitale correspondant aux besoins de son nouveau partenaire.
Les Gafa sont séduits
Les deux fondateurs de la start-up, Michaël Amar et Dimitri Ducourtieux n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Ensemble, ils ont créé une agence média interactive (Agorad) et un réseau publicitaire (Daooda) revendus à Referencement.com en 2007. De cette expérience entrepreneuriale, ils ont pu constater que les profils intéressant les clients de leur agence média correspondaient aussi à des personnes friandes de jeux en ligne comme Farmville. De là vient l’idée d’Ifeelgoods : dématérialiser l’ensemble des cadeaux digitaux. Cinq ans plus tard, la start-up a réalisé deux levées de fonds pour un montant total de treize millions de dollars auprès de VCs tels que Kima Ventures, Idinvest Partners ou encore Otto Group. Elle a surtout évangélisé le marché en apportant une solution digitale à des acteurs possédant déjà un parc clients et des magasins physiques. Son business model séduit. À commencer par les Gafa qui ont mis le pied à l’étrier à la petite entreprise dont 40 % du chiffre d’affaires est réalisé aux Etats-Unis et 35 % en Europe.
Demain, le contrat signé avec Itochu ouvrira de nouveaux horizons, notamment en Asie où la start-up aura accès à un réseau de distribution gigantesque. Et Michaël Amar d’ajouter : « Si Ifeelgoods parvient à bien gérer un contrat comme celui-ci, elle sera armée pour le dupliquer à l’infini. »
« Nous prévoyons d’être rentables d’ici la fin de l’année »
Dans le viseur des deux fondateurs, cibler l’ensemble du marché et plus particulièrement les 80 % de clients qui apprécient encore les cadeaux physiques. « Notre solution pourra gérer tous les segments », annonce Michaël Amar qui, pour ne pas rompre avec le cœur de métier d’Ifeelgoods, pourrait choisir d’envoyer automatiquement les coordonnées du client à ses partenaires pour permettre également la livraison de cadeaux physiques. Une stratégie susceptible de doper le chiffre d’affaires de la start-up qui vise dix millions de dollars en 2015. Et Michaël Amar d’annoncer comme une cerise sur le gâteau : « Nous prévoyons d’être rentables d’ici la fin de l’année : je crois que l’on attendra ce moment-là pour faire une nouvelle levée de fonds. » De quoi aiguiser les appétits des fonds et des entreprises dans les prochains mois…
Émilie Vidaud et Sophia Sanni Soulé
* Lors de la seconde édition des FABA – qui récompense les meilleurs entrepreneurs, entreprises et exécutifs franco-américains implantés autour de San Francisco - Ifeelgoods a remporté le trophée d’or dans la catégorie « High Tech moins de vingt millions de dollars en revenus ou financement »