C’est la rémunération perçue en 2014 par James Gorman, le P-DG de Morgan Stanley.
Le montant de la rémunération du P-DG de Morgan Stanley, James Gorman, se compose précsément d’un salaire de 1,5 million de dollars, de deux bonus en cash, le premier de 4,7 millions de dollars versés immédiatement, le second de 5,4 millions de dollars qu'il touchera avant la fin de l’année, et de 11,1 millions de dollars en actions et en stock-options. Sur un an, sa rémunération a augmenté de 25 % après une hausse de 50 % en 2013. La banque d’affaires américaine justifie cette hausse par les résultats de son P-DG.

Dans la moyenne
En quatre ans de gouvernance, James Gorman a réduit l’exposition de Morgan Stanley à l’activité courtage, jugée trop risquée, tout en augmentant la gestion d’actifs. Une stratégie payante puisque la banque d’affaires a réalisé en 2014 un revenu net de 34,3 milliards de dollars, contre 32,5 milliards un an plus tôt. Dans le même temps, il a mis en place une réduction des coûts qui a permis à la banque d’afficher des marges en progression. Autre explication ? La peur de voir son président partir à la concurrence : Google vient tout juste de s'adjuger les services de Ruth Pora, la directrice financière de la banque.

Si le montant ravive la polémique des rémunérations des banquiers aux États-Unis, celle de James Gorman est pourtant dans la moyenne de son secteur. Jamie Dimon, le P-DG de JPMorgan Chase, a touché vingt millions de dollars en 2014 et Llyod Blankfein, le patron de Goldman Sachs, environ 24 millions de dollars.

V.P.

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