En Europe, 48,5 % des introductions du premier semestre ont été initiées par des fonds.
Selon Mergermarket, 48,5 % des introductions en Bourse réalisées au premier semestre en Europe ont été initiées par des fondsde capital-investissement. Pour 2013, selon l’Afic, le nombre de sorties s’élevait à 1 019, soit 12 % de plus par rapport à 2012. Si les chiffres de 2014 ne sont pas encore connus, ils devraient être au moins aussi bons. Les fonds d’investissement profitent de la reprise des marchés boursiers pour réaliser des IPO. En un an, le CAC 40 a progressé de 8 %. Et sur deux ans, la hausse frôle les 40 %. Depuis le début de l’année, les exemples d’IPO se multiplient et l’annonce d’Eurazeo, fin août, de réaliser ce type de sortie avec Elis et Europcar avant la fin de l’année confirme cette tendance.

Performance négative…


La progression des marchés boursiers n’explique pas tout. Cette solution a également l’avantage d’offrir une bonne liquidité pour les fonds. Ainsi, la plupart des fonds n’ont pas cédé d’actions, faisant le choix d’attendre des placements secondaires à un cours plus avantageux. D’autre part, les liens d’investissement entre les fonds étant de plus en plus forts, les marchés secondaires et tertiaires perdent de la vitesse. Le risque de conflit d’intérêts devenant de plus en plus grand.

Tout n’est pas rose pour autant et l’IPO n’est pas la solution miracle. Ces introductions en Bourse ne se soldent pas toujours pas un succès, du moins à court terme. Selon Dealogic, les entreprises mises en Bourse par des fonds de capital-investissement au cours du premier semestre 2014 affichaient une baisse moyenne de 2,5 % de leurs cours.

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