Vladimir Rostan d’Ancezune, le goût du risque
Après avoir emprunté la voie du droit, « parce qu’elle était positionnée à la croisée du littéraire et du scientifique », Vladimir Rostan d’Ancezune commence sa carrière en entreprise puis en cabinet d’avocats. Peu à peu, il se tourne vers le droit des assurances et les risques industriels, auxquels il se consacre pleinement aujourd’hui au sein de la firme internationale Dac Beachcroft, dont il a ouvert le bureau parisien avec Christophe Wucher-North il y a quelques mois : « Ce projet répondait à ma volonté de créer et d’entreprendre, dans un contexte international », explique-t-il. À la fois avocat en France et en Argentine, cet originaire d’Aubagne a en effet toujours baigné dans un environnement biculturel : issu d’une famille provençale, avec un père français et une mère d’origine argentine, il vit en Californie jusqu’à ses 6 ans. De retour en France, il passe une partie de sa jeunesse entre l’Argentine et la Floride, où résidait son père. « J’y passais plus d’un tiers de l’année, à chaque vacances, j’allais à l’école là-bas. » Ces expériences lui ont ainsi permis de gérer aisément des dossiers internationaux d’ampleur dans sa pratique. L’un des plus marquants de sa carrière concerne d’ailleurs une action de groupe en droit de l’environnement en Australie dont la réclamation s’élevait à 350 millions de dollars australiens. « Il s’agissait d’appréhender un contexte juridique étranger avec de nouveaux concepts. » Durant son temps libre, il consacre du temps à sa famille et à ses deux enfants. Passionné d’histoire, il s’adonne par ailleurs à la natation, à la marche et n’hésite pas à grimper sur le dos d’un cheval pour pratiquer le polo lorsqu’il se rend en Argentine.