Référence des solutions de gestion pour l’entreprise en matière de finance, comptabilité, ressources humaines et retail, l’éditeur Cegid propose des ERP modulaires et innovants qui participent à augmenter la valeur des métiers de ses clients. Tour d’horizon avec Bruno Grange, Associate Product Marketing Manager - Finance BU, chargé de Cegid XRP Ultimate, l’ERP Grands comptes de Cegid.

Décideurs. Que pensez-vous de l’évolution des ERP ?

Bruno Grange. Les premiers ERP avaient pour ambition de traiter toutes les problématiques de l’entreprise, mais cela imposait une structure assez rigide. La promesse de tout faire, bien que séduisante, est difficilement tenable face à l’accélération des évolutions digitales ; je pense aux usages nomades, mais aussi au besoin d’agilité. L’entreprise est confrontée en permanence à des changements économiques, elle doit revoir ses façons de travailler, ses process de décision, ses prévisions budgétaires et pourquoi pas son modèle économique. Tout cela est un peu compliqué avec un ERP monolithique.

Quelle réponse apporter ?

La tendance est plutôt d’aller vers des ERP capables de s’aligner avec les besoins du métier. On parle d’un modèle composable avec un ERP colonne vertébrale du système d’information, notamment pour structurer la donnée et les process clés de l’entreprise. On va pouvoir y ajouter des briques supplémentaires d’où qu’elles viennent. C’est ce que proposent les ERP Cegid : XRP Ultimate, dédié aux grands comptes et XRP Flex pour le mid-market. Le X représente la croisée de toutes les applications du SI. Il s’agit de s’intégrer parfaitement dans un SI hétérogène. Par exemple, Cegid Trésorerie utilise des données actualisées en temps réel qui proviennent de XRP. Autre exemple, XRP dispose d’une connexion native vers My Sis Id, une plateforme collaborative qui permet de sécuriser les données de paiement de A à Z. On peut ainsi proposer une connexion vers n’importe quel outil du marché. On ne peut pas tout remplacer, et surtout pas les applications existantes dont les clients sont satisfaits. C’est la vision que réclame le marché : avoir un ERP ouvert vers l’extérieur, et c’est le premier pilier de notre offre.

Quel est le second pilier ?

C’est la flexibilité. Il s’agit de pouvoir adapter rapidement les processus au rythme de la transformation et de l’évolution de l’entreprise. Cegid est suffisamment flexible pour accompagner ses clients dans la durée. D’abord en raison de notre grande profondeur fonctionnelle, mais aussi parce que notre capacité de paramétrage est très poussée, ce qui permet d’adapter les process et la gestion financière de l’entreprise au cours de son évolution.

Pas d’autre pilier ?

Si, un troisième : la simplicité. Il s’agit de rendre l’ERP plus accessible, de l’adapter aux nouveaux usages et comportements. On rend la navigation la plus simple possible, on propose des applications mobiles en cas d’usage nomade. Par exemple, dans le cas d’inventaire de stocks les usages étaient à base de douchettes ou de terminaux dédiés. Aujourd’hui, une application s’installe sur une flotte de smartphones, ce qui évite l’acquisition de terminaux. Il s’agit d’avoir quelque chose de très simple, très intuitif. Il ne faut en aucun cas que l’on se pose des questions lors de l’utilisation. C’est d’autant plus facile que Cegid XRP Ultimate est un logiciel 100% full web : cela nous permet de travailler à la refonte de l’ergonomie, sans toucher à la richesse fonctionnelle énorme du produit.

Quelles prédictions pour l’année à venir ?

Ce qui est intéressant tant d’un point de vue financier que technologique c’est la facturation électronique, qui est voulue par l’État et va entrer en vigueur en 2024. C’est un élément qui manquait à la digitalisation de l’entreprise. Le coût moyen d’une facture entrante se situe entre 14 et 20 euros, et celui d’une facture sortante entre 5 et 10 euros. Ce coût devrait baisser de 50 % à 75 % avec la dématérialisation de la facturation de bout en bout. Les entreprises vont gagner en productivité : au lieu de gérer des formats papier, elles seront directement connectées au portail public de facturation à travers leur outil de gestion. On aura aussi une diminution du délai de paiement car le fournisseur est instantanément informé lorsque le client a reçu la facture : il ne sera plus possible de faire traîner les choses. Cegid, qui dispose d’une gamme de produits qui s’adressent de la TPE jusqu’aux très grandes entreprises, va dès 2023 faire évoluer tous ses outils de gestion, pour faire disparaître la complexité de la réforme et l’intégrer de manière transparente afin de les faire communiquer directement avec le Portail Public de Facturation. Les clients restent sur leur application et n’ont pas besoin d’en sortir pour gérer la facturation électronique.

Quelles entreprises sont concernées ?

Les grands comptes, premiers concernés par les factures au format électronique, ont souvent déjà engagé une réflexion. Ils ont intérêt à nous consulter dès maintenant sans attendre, parce que cela va aller très vite. Quant aux PME et TPE, l’échéance est plus éloignée donc moins sensible, mais il faut aussi qu’elles commencent à s’y intéresser.

Propos recueillis par Gilles Lancrey

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