Dossier – IA : défis & enjeux sociaux

Le droit social, plus vivant que jamais, s’impose comme le cœur de ce réacteur, capable d’investir ses véhicules juridiques d’une vision stratégique, prospective et innovante. C’est dans ce contexte que survient la révolution technologique de l’IA, associée à un imaginaire aussi enthousiasmant qu’il peut être anxiogène. Formation, employabilité, gestion des carrières, recrutement, évaluations, protection des données, risques psychosociaux, prévention des accidents, transformation des métiers, temps de travail et même RSE sont tous, d’une manière ou d’une autre, bousculés par cette nouvelle technologie.

Aux directions juridiques et RH, mais aussi aux conseils, d’adopter le recul nécessaire pour démystifier ce nouvel outil. Il convient d’en prendre la juste mesure et de définir les usages qui serviront aussi bien la stratégie et la responsabilité de l’entreprise que les individus qui en constituent la force et qui la rendent unique.

Au sommaire

• Laetitia Vitaud : “La technologie conduit l’humain qualifié à être supplanté par l’humain moins qualifié plutôt que par la machine”
• Marc-Éric Bobillier-Chaumon (Cnam) : “Il faut redéfinir l’articulation humain-machine ou nous risquons de dénaturer le travail et de nous en détacher”
• Flora Donsimoni (Institut de l’Entreprise) : “Avec l’IA, le dialogue social doit jouer son rôle”
• Thomas Dautieu (Cnil) : “Le paysage juridique relatif à l’IA est en pleine construction”
• Anna-Catherine Bénard-Lotz (AFJE) : “Nous travaillons à l’élaboration d’un code de conduite IA de référence”
• Alexia Delahousse (Qonto) : “L’innovation fait partie de l’ADN des équipes”
• Mahdi Boukennat (Auchan Retail) : “Les partenaires ont conscience que la clé de l’employabilité est de maîtriser l’IA”
• Christian Lambert (Schneider Electric) : “Nous sommes mieux armés pour aborder le développement de l’IA que nous ne l’avons été pour celui d’autres technologies”
• Stéphanie Dubreuil (Groupe La Poste) : “Nous gardons certains avantages face à l’IA”
• Régis Mulot (Ipsen) : “Les données générées par l’IA nous servent à mieux connaître le climat social”