PORTRAIT. Par ses prises de positions radicales, le grand favori pour remporter la présidence des Républicains en décembre prochain espère incarner la première force d’opposition à la politique centriste d’Emmanuel Macron, quitte à rompre avec l’aile la plus modérée de son parti. Portrait d’un conquérant.
Revendiquant une candidature plus rassembleuse que celle de Laurent Wauquiez à la présidence des Républicains, Daniel Fasquelle espère tirer son épingle du jeu à l’occasion du vote prévu en décembre.
Engagée auprès d’Emmanuel Macron depuis 2014, Astrid Panosyan, directrice générale d’Unibail-Rodamco et membre fondatrice de la République en marche, orchestre notamment l’élection de la direction définitive du parti qui aura lieu au courant de l’automne.
Conscient que LREM ne sortira pas majoritaire des élections sénatoriales de la fin du mois de septembre, François Patriat, ex-socialiste, devenu chef de file des « marcheurs » de la chambre haute, espère que le parti présidentiel remportera un maximum de sièges.
Si, pour la présidente du mouvement des entreprises à taille humaine, indépendantes et de croissance (Ethic), la série d’ordonnances visant à réformer le marché du travail marque une avancée notable, celle-ci n’engage pas pour autant « la révolution dont le pays a besoin ».
Mercredi 30 août, le ministre de l’Éducation a profité de l’université d’été du Medef pour confirmer sa volonté d’enclencher « un cercle vertueux de la confiance » entre la société et l’école.