Après avoir notamment dressé la liste des objectifs qu’il s’est fixé pour son second mandat à la tête de la CNCG, Benoist Lombard revient sur la digitalisation du métier de conseiller en gestion de patrimoine qu’il veut encadrer et sur l’émergence d’une nouvelle concurrence. Seconde partie de notre entretien.
« La musique [...] est la vapeur de l’art. Elle est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l’océan des nuées est à l’océan des ondes » Victor Hugo
Que la croissance américaine montre quelques signes de ralentissement n’est ni une surprise ni un drame. D’autant que l’on anticipe que la zone euro contribue enfin plus significativement à la croissance mondiale à l’avenir. Dès lors, comment expliquer l’extrême nervosité des marchés ? Le pétrole, dont la baisse raisonnable eut été une aubaine pour les pays qui l’importent, a fini par créer une vague déflationniste n’épargnant pas les économies développées.
Il n’y a pas une bonne stratégie patrimoniale, mais des stratégies patrimoniales. Chacun prendra des orientations différentes selon la taille de ses revenus, de ses projets personnels, de son appétence au risque, de sa fiscalité, etc. Une bonne stratégie patrimoniale repose sur au moins trois piliers : les placements financiers, les investissements immobiliers et l’optimisation fiscale. Bonne nouvelle, l’investissement à long terme permet une grande diversité de placements.