L’impact climatique du train de vie des populations les plus aisées passe de plus en plus difficilement dans une opinion publique sortie échaudée d’un été caniculaire et à qui l’on promet un hiver de sobriété forcée. Ses expressions outrageuses qui ont fait l’actualité ces dernières semaines témoignent de l’ampleur de la transformation à enclencher... et appellent à une redéfinition complète de ce que l’on entend par "richesse".

Il aura suffi du signalement d'un projet d'arrêté, autorisant les dark stores à être considérés comme des lieux de commerce et d'artisanat, pour qu'un certain nombre d'élus, d'opinions pourtant diverses, se soulèvent. Selon l'AFP, d'Anne Hidalgo à Patrick Ollier, en passant par Grégory Doucet, tous se sont associés à un courrier envoyé à la Première ministre en fin de semaine dernière, l'intimant de pouvoir réguler eux-mêmes les dark stores. Retour sur une polémique qui infuse depuis plusieurs mois déjà.

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a exhorté pouvoirs publics et secteur privé à se libérer de leur cravate pour contribuer aux économies d’énergie. Une proposition qui prête à sourire tant le rapport entre cravate et climatisation parait subtil. Un discours, surtout, qui immortalise l’absence totale de contact des acteurs publics avec la réalité.

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