Malgré l’acharnement de la planète à témoigner de son désespoir, au moyen d’épisodes climatiques à la fréquence plus soutenue et à la violence moins contenue, quelques irréductibles résistent encore aux théories du Giec. De ce tragique constat jaillit une question : qui est encore climato-sceptique ?
L’impact climatique du train de vie des populations les plus aisées passe de plus en plus difficilement dans une opinion publique sortie échaudée d’un été caniculaire et à qui l’on promet un hiver de sobriété forcée. Ses expressions outrageuses qui ont fait l’actualité ces dernières semaines témoignent de l’ampleur de la transformation à enclencher... et appellent à une redéfinition complète de ce que l’on entend par "richesse".
Les mutations qui ont touché l’immobilier ces derniers mois, perturbent certaines classes d’actifs, mais profitent à d’autres. Alors que bureaux et commerces perdent de leur attractivité, les investisseurs recherchent des alternatives.
Il aura suffi du signalement d'un projet d'arrêté, autorisant les dark stores à être considérés comme des lieux de commerce et d'artisanat, pour qu'un certain nombre d'élus, d'opinions pourtant diverses, se soulèvent. Selon l'AFP, d'Anne Hidalgo à Patrick Ollier, en passant par Grégory Doucet, tous se sont associés à un courrier envoyé à la Première ministre en fin de semaine dernière, l'intimant de pouvoir réguler eux-mêmes les dark stores. Retour sur une polémique qui infuse depuis plusieurs mois déjà.
L'ex-ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon a pris la tête de la Commission de régulation de l'énergie pour les six prochaines années. Début août, les parlementaires s'étaient exprimés majoritairement contre cette nomination, sans pour autant réunir la majorité qualifiée nécessaire pour empêcher le choix de l'exécutif.
La conséquence des fortes chaleurs sur les centres-villes des mégapoles aux quatre coins du globe est systématiquement la même : rappeler à chacun que nos architectures modernes ne peuvent se passer de l’usage d’une climatisation pour aérer nos lieux de vie.
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez a exhorté pouvoirs publics et secteur privé à se libérer de leur cravate pour contribuer aux économies d’énergie. Une proposition qui prête à sourire tant le rapport entre cravate et climatisation parait subtil. Un discours, surtout, qui immortalise l’absence totale de contact des acteurs publics avec la réalité.