La start-up Closd, qui permet de réaliser des transactions à distance, s’est particulièrement développée ces derniers mois. Son CEO Grégoire Debit offre une vision optimiste du marché de la legaltech française tant auprès des acteurs domestiques du droit qu’à l’étranger.
Si, dans le monde du droit, les cabinets d’avocats et les directions juridiques sont ceux qui utilisent le plus les outils digitaux développés par la legaltech, les études de notaires et d’huissiers de justice ne sont pas en reste. Ces dernières ont besoin de fonctionnalités propres. C’est la raison pour laquelle elles se digitalisent de plus en plus, parallèlement aux autres professionnels du milieu juridique.
Les start-up de la mise en conformité réglementaire sont nées de la nécessité d’accompagner les institutions financières dans l’application des normes qui leur sont imposées. L’augmentation du nombre de secteurs dans lesquels elles interviennent, celle des types de clients dont elles s’occupent et les perspectives de développement qui s’offrent à elles en font un marché en marge de celui de la legaltech.
Fin observateur des start-up du droit depuis leur arrivée en France et directeur de l’Augmented Law Institut de l’Edhec, le professeur Christophe Roquilly livre sa vision du marché français de la legaltech.
Gino LegalTech est l’une des plus anciennes pépites du marché français de la legaltech. Son fondateur, l’avocat Philippe Ginestié, nous soumet son analyse des mois écoulés et sa vision de l’avenir. Entre ambition et ténacité.
Alors que les acteurs de la legaltech ont durant longtemps fait cavalier seul, le temps d’unir leurs forces est venu. L’intérêt, au-delà de la mutualisation des équipes IT, commerciales et marketing : la création d’une plateforme unique réunissant des solutions inter-opérables pour chaque segment. Un projet qui pourrait un jour se concrétiser.
L’année 2019 et le début de l’année 2020 auront été riches en innovations pour le marché de la legaltech. Attentifs aux attentes de leurs utilisateurs, les acteurs de ce secteur peaufinent leurs outils et multiplient les partenariats. La crise sanitaire aura pour sa part accéléré la digitalisation du monde du droit et permis à certaines opérations de se concrétiser plus tôt que prévu.