Droit de la concurrence et des nouvelles technologies, droit des sociétés, droit public, droit pénal et droit du travail : le nouveau réseau Arborescence Avocats cumule les savoir-faire. L’objectif des fondateurs ? S’appuyer sur des confrères de confiance pour offrir un accompagnement complet à leurs clients.
Arborescence Avocats : un réseau formé par cinq avocats complémentaires
L’union fait la force. Cornélie Durrleman, Valentin Le Dily, Louise Dumont Saint Priest, Antoine Riom et Jenny Waszek, fondateurs du réseau Arborescence Avocats, l’ont bien compris. À l’origine du projet : une rencontre. Celle de “cinq avocats s'étant connus à Paris au cours de leurs études ou de leurs expériences professionnelles”, raconte Louise Dumont Saint Priest. Et, selon Antoine Riom, “la volonté commune d’entreprendre en s'appuyant sur les compétences de chacunʺ. L’ambition des confrères transparaît dans le nom du réseau. ʺArborescence a plusieurs connotations ; le mot revêt à la fois le caractère traditionnel de la langue française et l’image moderne de l’arborescence numérique. Il illustre également le maillage territorial de notre projetʺ, décrypte Jenny Waszek.
Cœurs économiques
Les cinq avocats travaillent de façon indépendante, chacun dans sa spécialité, et font appel aux autres pour les sujets qui franchissent les frontières de leurs compétences. Pour Cornélie Durrleman, un avocat doit pouvoir recommander un confrère à son client lorsque les besoins de ce dernier exigent un autre savoir-faire. Jenny Waszek juge la formule d’Arborescence judicieuse : “Ce partenariat nous permet d’atteindre un objectif, celui d'avoir cinq profils ultra spécialisés et de ne pas traiter de dossiers sortant de notre domaine de prédilection afin de gagner en technicité.” Autre avantage, “ce réseau nous aide à couvrir localement des dossiers transversaux”, complète Louise Dumont Saint Priest. Entreprises et dirigeants, fonds de dotation, associations et fédérations, collectivités et entrepreneurs… La clientèle d’Arborescence Avocats est vaste. Les fondateurs l’accompagnent aussi bien dans ses problématiques de droit public que de droit pénal, droit du travail, droit des sociétés et contentieux environnemental.
Arborescence Avocats est une “aventure humaine”, selon les mots de Valentin Le Dily, et “pour les avocats, une nouvelle façon de travailler, plus proche des clients et plus libre”. Si le maillage territorial résulte d’un concours de circonstances – les villes d’ancrage correspondent aux villes où les avocats demeurent –, il a tout de même du sens. Il est l’expression du désir de ces cinq professionnels du droit d’épouser les nouveaux modes de vie qui ont vu le jour pendant la crise sanitaire et qui ont été adoptés par leurs clients. Arborescence Avocats a la volonté de ressembler à ses clients : mobile, connecté, dynamique et doté d’un esprit entrepreneurial. Le hasard fait bien les choses : Rennes, Paris, Marseille, Bordeaux et Lyon sont des “cœurs économiques” du territoire français, souligne Antoine Riom, et des terres d’accueil pour les entrepreneurs qui se détachent de la capitale. Un modèle d’exercice de la profession d’avocat en phase avec le mouvement de décentralisation insufflé par l’épisode des confinements.
Anne-Laure Blouin et Estève Duault
