"Il s’agit de responsabiliser les salariés au plus haut niveau de décision sur l’engagement sociétal du groupe"
Entretien avec Jean-Luc Bérard, DRH, Safran
Décideurs. Quelles sont, selon vous, les priorités en matière de RSE dans la fonction RH ?
Jean-Luc Bérard. La politique RSE de Safran se traduit par différents engagements tels que le développement d’une politique RH soucieuse d’anticiper les besoins en compétences, de préserver la santé des salariés et d’être respectueuse du dialogue social. Parmi les enjeux prioritaires spécifiques à la fonction RH figurent également la promotion de la diversité et le déploiement d’une politique santé sécurité environnement ambitieuse visant à développer une culture d’anticipation et de prévention pour maîtriser ses risques vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes partout dans le monde où Safran est présent.
Safran est particulièrement vigilant à l’égalité de traitement entre ses collaborateurs, comme à l’embauche de personnes handicapées (+ 4,3 % en 2011). De plus, un engagement national pour l’emploi des habitants des quartiers prioritaires a été signé en février dernier, ce qui confirme sa volonté d’accompagner l’insertion de jeunes issus de milieux défavorisés. En matière de sécurité, nous avons observé une baisse des accidents du travail de 12 % par rapport à l’année précédente.
Décideurs. Comment la politique RSE de l’entreprise peut-elle contribuer au renforcement de l’engagement et de la motivation des salariés ?
J.-L. Bérard. Une politique RSE est vertueuse à plusieurs égards : elle contribue à une image positive de l’entreprise, valorise ses collaborateurs et contribue à un mieux-vivre collectif. Montrer que l’entreprise respecte des valeurs qui guident ses engagements, est soucieuse de ses externalités, et se préoccupe de l’ensemble de ses parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients,…), est un argument de poids pour attirer et fidéliser les talents.
Deux types d’actions peuvent être menés pour renforcer l’engagement des salariés. Le premier consiste à donner des objectifs RSE aux cadres dirigeants. Il s’agit de responsabiliser les salariés au plus haut niveau de décision sur l’engagement sociétal du groupe. Le second est d’inciter les salariés à être actifs dans le déploiement de la politique RSE en les impliquant dans les actions déployées par le groupe.
Jean-Luc Bérard. La politique RSE de Safran se traduit par différents engagements tels que le développement d’une politique RH soucieuse d’anticiper les besoins en compétences, de préserver la santé des salariés et d’être respectueuse du dialogue social. Parmi les enjeux prioritaires spécifiques à la fonction RH figurent également la promotion de la diversité et le déploiement d’une politique santé sécurité environnement ambitieuse visant à développer une culture d’anticipation et de prévention pour maîtriser ses risques vis-à-vis de l’ensemble de ses parties prenantes partout dans le monde où Safran est présent.
Safran est particulièrement vigilant à l’égalité de traitement entre ses collaborateurs, comme à l’embauche de personnes handicapées (+ 4,3 % en 2011). De plus, un engagement national pour l’emploi des habitants des quartiers prioritaires a été signé en février dernier, ce qui confirme sa volonté d’accompagner l’insertion de jeunes issus de milieux défavorisés. En matière de sécurité, nous avons observé une baisse des accidents du travail de 12 % par rapport à l’année précédente.
Décideurs. Comment la politique RSE de l’entreprise peut-elle contribuer au renforcement de l’engagement et de la motivation des salariés ?
J.-L. Bérard. Une politique RSE est vertueuse à plusieurs égards : elle contribue à une image positive de l’entreprise, valorise ses collaborateurs et contribue à un mieux-vivre collectif. Montrer que l’entreprise respecte des valeurs qui guident ses engagements, est soucieuse de ses externalités, et se préoccupe de l’ensemble de ses parties prenantes (salariés, fournisseurs, clients,…), est un argument de poids pour attirer et fidéliser les talents.
Deux types d’actions peuvent être menés pour renforcer l’engagement des salariés. Le premier consiste à donner des objectifs RSE aux cadres dirigeants. Il s’agit de responsabiliser les salariés au plus haut niveau de décision sur l’engagement sociétal du groupe. Le second est d’inciter les salariés à être actifs dans le déploiement de la politique RSE en les impliquant dans les actions déployées par le groupe.