La contraction des dépenses de consommation des ménages pèse sur le PIB qui connait un recul de 0,2 % au premier trimestre 2013.
En avril, la consommation des ménages français a chuté de 0,3 % par rapport au mois précédent. Selon l’Insee, en 2012, la consommation avait reculé de 0,4 %, une première depuis 1993. La situation est d’autant plus inquiétante que les dépenses de consommation constituent une composante non négligeable de l’activité économique. En 2012, elles représentent plus de 80 % du PIB. L’année 2013 ne s’annonce guère plus prometteuse car le premier trimestre enregistre une baisse de 0,1 % des dépenses des ménages. La contraction des dépenses alimentaires (- 3,3 %) explique en grande partie ce résultat. Dans un contexte de crise économique et de chômage élevé, les ménages augmentent leur taux d’épargne pour s’assurer des réserves en cas de nécessité. À cela s’ajoute le poids de la fiscalité qui a augmenté fin 2012 et qui s’effectue au détriment de la consommation.



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