François Fillon a défini les contours de sa « réforme structurelle ». Morceaux choisis.
François Fillon précise sa «thérapie de choc» en faveur de la compétitivité française
L’ancien Premier ministre a présenté le 25 juin à la maison des Polytechniciens, les propositions de réforme structurelles issues des travaux de Force républicaine, son club de réflexion politique, pour « relever le défi de la compétitivité ».
- Les 35 heures : « Mon ambition est de remobiliser la force de travail de la France. Pour cela, il faudra lever définitivement le verrou des 35 heures. Elles sont un handicap pour notre productivité et un frein pour les Français qui veulent améliorer leur situation.
- L’innovation : « Le soutien à l’innovation est le nerf de la guerre économique et de la bataille de l’intelligence. Il faut enclencher une nouvelle étape dans l’autonomie de nos universités et se fixer pour but de placer une dizaine d’entre elles parmi les meilleures du monde. »
- Droit du travail : « Il faut décompléxifier notre code du travail qui est un maquis infernal pour les entreprises et qui est un mur sur lequel se fracassent les demandeurs d’emploi, notamment les jeunes. »
- Le chômage : « Moins de contraintes sur le marché de l’emploi, plus de dialogue social au niveau de l’entreprise, reste à développer la formation en alternance et à améliorer l’efficacité de l’indemnisation chômage. »
- Fiscalité : « J’assume : je veux créer les conditions d’un capitalisme français. Il faut supprimer l’ISF, spécificité française qui n’existe nulle part ailleurs en Europe, en ajustant éventuellement la tranche supérieure de l’impôt sur le revenu. »