À l’image de leurs aînés de la promotion Voltaire, les énarques «Sédar Senghor» prennent d’assaut les postes-clés de la République
Senghor vs Voltaire
« Léopold Sédar Senghor ». Un écrivain et un politique certes, mais également une cuvée d’exception, sortie de l’ENA en 2004, dont les ambitions et les postes occupés ont comme un air de déjà-vu… celui de la fameuse promo Voltaire de François Hollande, Ségolène Royal, Michel Sapin et Dominique de Villepin, de 1980. De jeunes diplômés qui ont pris d’assaut les postes prestigieux dans les cabinets ministériels et les grands groupes privés.
Au Palais, on retrouvait jusque très récemment le très influent Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l’Élysée et grand adepte du networking. Jacques Attali lui prédit un destin présidentiel. À la direction du pôle communication, après l’avoir été à la mairie de Paris aux côtés de Bertrand Delanoé de 2010 à 2013, siège le plus jeune (34 ans) et moins policé de la promo, Gaspard Gantzer. Boris Vallaud est quant à lui directeur du cabinet d’Arnaud Montebourg au redressement productif mais aussi, à la ville, le mari de Najat Vallaud-Belkacem, rencontrée sur les bancs de Sciences-Po. On compte également au gouvernement Pierre Ramain, qui fait figure de contestataire : aujourd’hui haut fonctionnaire au ministère du Travail, on se souvient de lui à l’ENA pour avoir, dans un contexte de lutte contre « la reproduction des élites », distribué aux membres de la direction le résultat d’une motion de défiance votée à l’unanimité. Parmi ces énarques remarqués, certains se sont reconvertis dans la finance comme Sébastien Proto, sorti deuxième, ancien directeur de cabinet d’Éric Woerth puis de Valérie Pécresse au ministère du Budget, et aujourd’hui associé-gérant de la banque Rothschild à Paris. D’autres mènent une double-vie à l’instar de la plume du Président, Pierre-Yves Bocquet, également critique de rap sous le nom de Pierre Evil.
Au Palais, on retrouvait jusque très récemment le très influent Emmanuel Macron, secrétaire général adjoint de l’Élysée et grand adepte du networking. Jacques Attali lui prédit un destin présidentiel. À la direction du pôle communication, après l’avoir été à la mairie de Paris aux côtés de Bertrand Delanoé de 2010 à 2013, siège le plus jeune (34 ans) et moins policé de la promo, Gaspard Gantzer. Boris Vallaud est quant à lui directeur du cabinet d’Arnaud Montebourg au redressement productif mais aussi, à la ville, le mari de Najat Vallaud-Belkacem, rencontrée sur les bancs de Sciences-Po. On compte également au gouvernement Pierre Ramain, qui fait figure de contestataire : aujourd’hui haut fonctionnaire au ministère du Travail, on se souvient de lui à l’ENA pour avoir, dans un contexte de lutte contre « la reproduction des élites », distribué aux membres de la direction le résultat d’une motion de défiance votée à l’unanimité. Parmi ces énarques remarqués, certains se sont reconvertis dans la finance comme Sébastien Proto, sorti deuxième, ancien directeur de cabinet d’Éric Woerth puis de Valérie Pécresse au ministère du Budget, et aujourd’hui associé-gérant de la banque Rothschild à Paris. D’autres mènent une double-vie à l’instar de la plume du Président, Pierre-Yves Bocquet, également critique de rap sous le nom de Pierre Evil.