« Le manager de transition a des responsabilités sensibles et décisives pour l’entreprise »
Deux questions à Bertrand Riedinger, vice-président du SNMT et directeur associé, Oasys Consultants
Décideurs. Qui est donc ce manager de transition ?
Bertrand Riedinger. Reportons-nous à la définition du Syndicat national du management de transition (SNMT) : « Le manager de transition assure, en toute autonomie, soit le changement, soit l'installation de nouveaux process ou projets ou de nouvelles structures, soit la direction d’une situation de crise. C'est un expert hautement qualifié et très compétent, autonome, en général surdimensionné, disponible, et en mesure de réalise immédiatement des missions opérationnelles et précises dans un temps défini non susceptibles de se pérenniser. Son expérience et ses compétences professionnelles font qu'il est capable d'affronter des situations exceptionnelles et/ou urgentes. Il apporte un recul « non formaté » et une vision « objective et extérieure » à l’entreprise et génère une réelle valeur ajoutée à cette dernière. Il est à même de diriger, d’entraîner, il est transparent, loyal et respectueux de la confidentialité. Il s’oblige à respecter le code de déontologie de la profession. »
Décideurs. Quels sont les critères de recrutement d’un bon manager de transition ?
B. R. Ces principales compétences sont les suivantes :
• Il dispose de vingt à vingt-cinq ans d’expériences probantes.
• Il a eu des expériences multiples, c'est-à-dire dans plusieurs sociétés ou groupes.
• Ses expériences ont été riches et de courtes durées (cinq ans)
• Il a eu des responsabilités sensibles et décisives pour l’entreprise. C’est un décisionnaire, qui sait prendre des décisions difficiles.
• Il est spécialisé sur un segment de son métier.
• Il a une connaissance forte de deux ou trois secteurs d’activité maximum. Il en connaît le fonctionnement, les réseaux, les objectifs, les obstacles…
• Il est vraiment mobile et acceptera d’aller là où une mission l’appelle.
• Idéalement, il aura suivi une formation certifiante au métier de manager de transition, du type de celle qui est proposée à l’Université de Paris–Dauphine.
Quant à ses qualités humaines et son savoir-être, c’est un homme d’expérience qui doit devenir le référent dans l’entreprise sur le projet qui lui aura été confié. Il a du charisme ou, plus précisément, il s’attache à convaincre du bien-fondé de ses décisions. C’est également un communicant qui s’appuie sur le bon sens et le factuel en sachant se mettre « au niveau » de ses interlocuteurs. Enfin, il a une forte capacité d’écoute, est pragmatique, créatif, curieux et n’a aucune volonté de carrière ou de pouvoir.
Bertrand Riedinger. Reportons-nous à la définition du Syndicat national du management de transition (SNMT) : « Le manager de transition assure, en toute autonomie, soit le changement, soit l'installation de nouveaux process ou projets ou de nouvelles structures, soit la direction d’une situation de crise. C'est un expert hautement qualifié et très compétent, autonome, en général surdimensionné, disponible, et en mesure de réalise immédiatement des missions opérationnelles et précises dans un temps défini non susceptibles de se pérenniser. Son expérience et ses compétences professionnelles font qu'il est capable d'affronter des situations exceptionnelles et/ou urgentes. Il apporte un recul « non formaté » et une vision « objective et extérieure » à l’entreprise et génère une réelle valeur ajoutée à cette dernière. Il est à même de diriger, d’entraîner, il est transparent, loyal et respectueux de la confidentialité. Il s’oblige à respecter le code de déontologie de la profession. »
Décideurs. Quels sont les critères de recrutement d’un bon manager de transition ?
B. R. Ces principales compétences sont les suivantes :
• Il dispose de vingt à vingt-cinq ans d’expériences probantes.
• Il a eu des expériences multiples, c'est-à-dire dans plusieurs sociétés ou groupes.
• Ses expériences ont été riches et de courtes durées (cinq ans)
• Il a eu des responsabilités sensibles et décisives pour l’entreprise. C’est un décisionnaire, qui sait prendre des décisions difficiles.
• Il est spécialisé sur un segment de son métier.
• Il a une connaissance forte de deux ou trois secteurs d’activité maximum. Il en connaît le fonctionnement, les réseaux, les objectifs, les obstacles…
• Il est vraiment mobile et acceptera d’aller là où une mission l’appelle.
• Idéalement, il aura suivi une formation certifiante au métier de manager de transition, du type de celle qui est proposée à l’Université de Paris–Dauphine.
Quant à ses qualités humaines et son savoir-être, c’est un homme d’expérience qui doit devenir le référent dans l’entreprise sur le projet qui lui aura été confié. Il a du charisme ou, plus précisément, il s’attache à convaincre du bien-fondé de ses décisions. C’est également un communicant qui s’appuie sur le bon sens et le factuel en sachant se mettre « au niveau » de ses interlocuteurs. Enfin, il a une forte capacité d’écoute, est pragmatique, créatif, curieux et n’a aucune volonté de carrière ou de pouvoir.