36,45 % d’abstentionnistes pour les municipales 2014
Abstention record au premier tour des élections municipales
Mardi 25 mars, le ministère de l’Intérieur annonçait un taux définitif d'abstention au premier tour des élections municipales de 36,45 %. Ce chiffre constitue, pour ce type de scrutin, un record… mais il ne cesse d’augmenter à chaque scrutin. Preuve en est, au premier tour des municipales de 2008, l’abstention était de 33,46 %.
Une nette différence persiste entre les électeurs des régions du Sud et du Nord. Ces derniers ont particulièrement boudé les urnes avec un taux d’abstention maximum au niveau national à Roubaix, où 61,58 % des inscrits n’ont pas voté. À Lille, où Martine Aubry était candidate à sa réélection, ils étaient 52,56 %. À l’inverse, le Sud-Est s’est plus largement mobilisé avec seulement 28,34 % d’abstention à Saint-Gilles dans le Gard – où Gilbert Collard est arrivé en tête – et 20,72 % à Bastia, le meilleur « élève ».
« Certains électeurs ont exprimé par leur abstention ou leur vote, inquiétudes, voire doutes », a réagi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Désillusion, apolitisme ou défiance, pour les uns. Réserve de voix cruciale pour les autres en vue du second tour.
Une nette différence persiste entre les électeurs des régions du Sud et du Nord. Ces derniers ont particulièrement boudé les urnes avec un taux d’abstention maximum au niveau national à Roubaix, où 61,58 % des inscrits n’ont pas voté. À Lille, où Martine Aubry était candidate à sa réélection, ils étaient 52,56 %. À l’inverse, le Sud-Est s’est plus largement mobilisé avec seulement 28,34 % d’abstention à Saint-Gilles dans le Gard – où Gilbert Collard est arrivé en tête – et 20,72 % à Bastia, le meilleur « élève ».
« Certains électeurs ont exprimé par leur abstention ou leur vote, inquiétudes, voire doutes », a réagi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Désillusion, apolitisme ou défiance, pour les uns. Réserve de voix cruciale pour les autres en vue du second tour.